Après avoir commercialisé les familles Logan, Sandero et Duster, Dacia défriche aujourd’hui le segment des monospaces avec son Lodgy. Attention, chamboulement de la catégorie en vue.
Depuis l’arrivée de la Logan en 2004, Dacia n’a eu de cesse d’entretenir méticuleusement son postulat : donner l’essentiel en gommant tout superflu. Et force est de reconnaître que les nombreux oiseaux de mauvais augure du début qui prédisaient le pire au constructeur roumain en semant leurs idées reçues, ont été depuis balayés par l’épouvantail de la gamme Entry de Renault - dont près de 50% de la clientèle viennent du véhicule d’occasion. Dacia qui récolte par ailleurs les fruits d’une stratégie à laquelle la crise économique mondiale a certes donné un bon coup de pouce.
Et les chiffres sont là pour le rappeler : Dacia, c’est depuis 2004 près de 2 millions de véhicules vendus dans le monde avec une croissance explosive ces trois dernières années, une fiabilité désormais éprouvée et une image qui n’effraie plus. Rouler en Dacia s’assume, presque se revendique.
Revenons au dernier-né de la famille Dacia, le Lodgy, que nous avons essayé hier au Maroc. Bien, côté style, aucune chance que le monospace compact franco-roumain de 4,50 m de long ne remporte jamais le moindre prix de beauté, pas davantage de nomination en la matière. Pas vilain cependant, le Lodgy n’est finalement que le reflet de son positionnement : passe-partout et sans clinquant. Même constat à l’intérieur ou la qualité inégale des matériaux, de l’assemblage et des finitions ne pourra faire grand tort à aucun de ses concurrents généralistes de même segment.
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