Véritable passionné d'automobile depuis sa plus tendre enfance, Charles Monterverdi, directeur artistique chez Autopolis nous parle de son parcours, de sa passion et de ses projets, mais également de sa prochaine intervention le 5 février au forum Future Trends 2015, organisé par Marketers.
1.Charles, vous êtes actuellement directeur artistique chez Autopolis, pourquoi avez-vous choisi le secteur automobile ?
C’est une histoire d’amour familiale ! Mon grand-père et mon père démontaient tous les week-ends des moteurs dans une fosse qu’ils avaient aménagés dans leur garage. J’ai vu des Panhard, des Delage, MG et Austin Healey. Mon grand-père élaborait les moteurs des engins de chantier pour Caterpillar. Les deux avaient beau m’offrir des livres sur les moteurs étant enfant, je rêvais d’autre chose à leur grand dam.
J’ai toujours trouvé l’Automobile noble, sans trop conduire, en travaillant à Casablanca, je m’occupais de Peugeot Maroc puis à Paris j’ai participé comme directeur artistique à une compétition, pour une campagne Honda Europe (que nous avions remporté). Toujours en effleurant du regard les voitures qui me plaisaient.
Je suis devenu accro tardivement. En fait dans une agence de publicité, dont mes deux patrons (Bernard Michel et Pierre Lang) étaient des amateurs de sportives. Nous faisions beaucoup de kilomètres avec leurs voitures pour aller chez les clients. De nuit sur l’autoroute en rentrant, je tenais le volant...
Lorsque j’ai travaillé pour l’agence Advantage, nous étions en lien avec la concession Autopolis, c’était finalement prémonitoire, j’ai rencontré Ed Goedert et son concept unique. J’avais envie de le rejoindre et notre rencontre s’est faite tout naturellement.
2.L’automobile est un secteur bien spécifique, pourriez-vous nous en dire plus sur vos missions au sein d’Autopolis ?
Oui c’est un univers pointu comme la mode, avec des collections et des tendances. Mais aussi des évolutions permanentes avec la technologie et le respect de l’environnement. Il y a en fait deux rails pour faire avancer Autopolis, le corporate mettant en images notre concession et le flux de communication sur nos 12 marques.
Avec Kevin Colas (le directeur marketing), nous sommes en lien avec les cellules marketing des marques pour choisir les supports de leurs campagnes, les adapter ou bien faire valider nos créations pour le Luxembourg. Il faut savoir doser aussi via les réseaux sociaux, les mises en avant sur les modèles des marques, tout en ne cédant pas à la tentation de la sportive à tout prix. Monsieur Goedert est un lanceur d’idées et un très bon stratège.
Nous avons mise en place un magazine de 68 pages imprimé à 25.000 exemplaires que nous envoyons à 20.000 de nos clients, le reste est distribué en concession, dans notre réseau et chez nos partenaires. Il regroupe nos 12 marques par des essais et des interviews.
Marc Devillet, notre nouveau directeur général est totalement en phase avec la communication et ses ressorts, c’est stimulant et il attise notre curiosité régulièrement par des idées que nous mettons en image, je vous invite d’ailleurs à découvrir notre nouveau magazine (le numéro 3 dès le 19 janvier). Quel plaisir de commencer sa journée avec un expresso dans la main et les yeux rivés sur la dernière Corvette ou Abarth !
3.Pourquoi avez-vous acceptez d’intervenir lors du forum Future Trends, le 05 février prochain ?
Cela fait un peu plus de 4 ans que je travaille à Luxembourg, je suis venu rejoindre le pays quand Charles Ruppert m’a proposé de venir travailler pour son groupe média. J’ai un parcours riche d’expériences différentes, j’ai surtout travaillé durant 8 ans pour le groupe Kingfischer (qui posséde Castorama et le blockbuster du hardiscount: Brico Dépôt). Mais aussi une expertise dans le graffiti et le street-art que j’ai pratiqué durant 13 ans.
Je serai fier de pouvoir démontrer que l’on peut jouer sur différents terrains et à travers cette palette, booster ses idées. C’est très Anglo-Saxon, savoir afficher de nombreuses compétences dans de nombreux domaines. L’essentiel est de faire des «Hits». Donc si je dis « don’t believe the hype » c’est çà (l’esprit français qui nous dit de rester dans une case). Restez fidèle à vous-même, amusez-vous et vous serez jugez sur les années...
4.Les marketers aimeraient avoir plus de détail sur cette intervention, quel sujet avez-vous choisit d’aborder ?
Je ne vais pas trop en dire, disons que j’ai contacté il y a 4 ans une personnalité française pour réaliser une affiche publicitaire, cette personne m’a dit oui. Elle était d’accord pour être entartée puis photographiée. Je pense que c’est une bonne transition avec Julien Lapraille (ex-candidat de Top Chef). Je parlerai un peu de mes travaux mais surtout des personnes qui m’inspirent.
5.Pour finir, que pouvons-nous vous souhaiter pour l’année 2015 ? Quels sont vos objectifs et vos défis en termes professionnels ?
L’actualité faisant. Que nous soyons toutes et tous solidaires. Que chacun puisse trouver sa place et vivre ses rêves. J’en ai un, je travaille depuis 6 ans sur l’élaboration d’un bijou, le prototype a demandé beaucoup de patience de par sa mécanique et l’investissement financier personnel. Je voudrai trouver un investisseur pour lancer la machine. Ce projet s’appelle Eretz.
Venez rencontrer Charles Monteverdi et inscrivez-vous au Forum Future Trends par mail : events@marketers.lu
Plus d’informations sur : future-trends.marketers.lu