Si les ventes sont au rendez-vous, le coeur n'y est pas. La Twingo 2 n'a pas reçu l'enthousiasme de sa devancière. Alors Renault a décidé de rectifier son coup de crayon en donnant un peu de gaieté à toute cette tristesse. Pari réussi ?

Dans cette optique de personnalisation, Renault fait évoluer ses niveaux de finition. L’entrée de gamme « Access » est toujours agressive, mais malheureusement complètement dépouillée d’équipements. Elle est secondée par le cœur de gamme, « Authentique » et innove en déclinant les niveaux supérieurs en deux ambiances. L’une, « Privilège », orientée vers le luxe et l’univers féminin, propose des équipements de confort comme la climatisation régulée, des surpiqûres et une sellerie spécifiques et les rétros électriques, etc. La seconde, « Dynamique » tournée vers le sport et l’univers masculin s’affiche au même prix. Elle comprend par exemple une autoradio MP3, un volant cuir, des cerclages de compteurs en alu, les vitres arrière surteintées et des baguettes de caisses spécifiques.

Avec son tarif d'accès revu à la baisse, la Twingo devient plus abordable à l'occasion de son restylage. En revanche les finitions intermédiaires subissent une légère augmentation de tarifs.  La Française s’affiche parfois, d’une centaine d’euros, plus chère, à motorisation et finition équivalente, que la nouvelle UP ! de Volkswagen. A la différence, que Renault, lui, propose des moteurs diesel. Une rareté sur le segment des petites citadines.

C’est justement, la présence de moteurs diesel, sous son capot, qui fait de la Twingo une rareté sur le marché des petites citadines. « La carburation diesel représente 25% des ventes de Twingo en France ». Un chiffre franco-français, puisqu’en Europe la part tombe à 20%. Nous avons pris le volant de la Twingo dCi 85 ch, sur un parcours mixte. Un moteur connu, et utiliser sous de nombreux modèles du groupe. Ce dernier voit ses consommations à 3,4 l/100 km et ses émissions à 90 g de CO2/km . Hormis cette amélioration, la française ne subit aucune autre évolution d'ordre mécanique par rapport à la génération actuelle. Dans la réalité, nous avons atteint une moyenne de 5l/100 km sur un parcours varié en conduite tonique. Des chiffres qui autorisent une autonomie confortable ainsi qu’une économie d’usage non négligeable. Avec ce dCi sous le capot, la Twingo autorise les trajets longues distances et flirte même avec le segment supérieur en prestations. Son confort et son châssis nous ont séduits ainsi que son agilité en ville. Un couteau suisse de 3,60 m qui comblera les urbains, les petites familles et ceux qui souhaitent investir dans une seconde voiture. Dommage que la position de conduite n’ait pas été plus travaillée, selon nous.(caradisiac)