Jaguar, un mythe
La première qui se grava dans ma mémoire, la superbe MK II découverte enfant sous le trait de Jean Graton pour Michel Vaillant.
La seconde, légendaire TYPE E dont mon paternel rêvait en secret, comme d'une femme pour laquelle on pourrait faire le tour du monde…
Et te voilà, animale, racée, violente, exubérante, joueuse et souriante…Jaguar Type F, ou F Type pour les puristes du marketing.



Une fois installé, le démarrage s'effectue sans clé, d'une simple pression sur le bouton Start positionné à la base de la console centrale.
Bestiale, la discrétion sonore à très faible vitesse est inversement proportionnelle aux cris stridents des huit cylindres avec le mode Race enclenché.
La conduite se veut intuitive en mode tout automatique et devient sportive et "nirvanesque" dès que les mains caressent les palettes de commande de boite.
La stabilité est parfaite lors des freinages en appui et la direction est précise même lorsque la route se dégrade et que l'on emprunte des chemins plus tortueux.
La féline ne se domestique pas, point de collier autour du cou ; elle s'apprivoise humblement !
JAGUAR F-TYPE
V8, 5 litres essence suralimenté, 550 chevaux
Propulsion, 0 à 100 km/h en 4,2 s, vitesse maximum : 300 km/h.
Boite automatique "quickshift" à 8 rapports.
Gérald Mangin