Carlos Ghosn, le PDG de Renault et de Nissan, a réffirmé ce weekend, lors d’une intervention à la « Cité de la Réussite » à la Sorbonne, sa confiance dans le développement du véhicule électrique.
« Je continue de penser que véhicule électrique fait partie du développement de l’industrie automobile en général », a-t-il souligné, avant d’ajouter : « Le principal moteur de ce développement est la Chine ». Logique, car le pays enregistre un niveau d’émissions de CO2 problématique. L’objectif chinois de 5 millions de véhicules électriques en circulation a été maintenu par le gouvernement, qui continue de mettre la pression sur les constructeurs. « L’acceptation du projet de Renault en Chine a été soumis à la condition qu’il prévoie l’assemblage de véhicules électriques » souligne Carlos Ghosn.
Selon M. Ghosn, le principal frein dans le développement de ce type de véhicules : l’autonomie. Mais certaines villes, comme Atlanta, aux USA, soutiennent la mobilité électriques et mettent en place les infrastructures nécessaires. Toujours aux USA, les objectifs de réduction d’émissions de CO2 seront impossibles à atteindre dans que les véhicules électriques représentent 20% des nouvelles immatriculations.
« Ce n’est pas linéaire et il faudra être patient. J’insiste pour que Renault et Nissan soient toujours en tête », a indiqué M. Ghosn. Toutes les marques s’y mettent à présent, et le PDG de Renault-Nissan parie sur cette stratégie, et assure que les progrès technologiques des batteries va permettre de doubler leur autonomie, peut-être plus rapidement qu’on ne le pense.