Selon une enquête réalisée par l’équipementier Bosch auprès d’automobilistes Français, Allemands et Italiens, une majorité estime qu’être déchargée de la conduite grâce à un pilotage électronique du véhicule serait une bonne chose. A condition qu’ils puissent reprendre la main quand ils le souhaitent.

 

A la demande de l’équipementier Bosch, l’institut Spiegel a interrogé les automobilistes Français, Allemands et Italiens (3 000 au total) sur leur connaissance et leur attrait pour les différents outils d’aide à la conduite (freinage d’urgence, aide au parking,etc.). Il est même allé plus loin en demandant leur opinion sur la conduite automatisée, c’est-à-dire le pilotage entièrement électronique du véhicule capable ainsi de se déplacer sans intervention du conducteur.La majorité des sondés (60%) estime que la conduite autonome est "une bonne idée" et qu’il serait souhaitable d’être déchargé de la conduite. Mais ce seulement dans certains cas, les sondés voulant pouvoir déconnecter le pilotage automatique quand ils le souhaitent. Les plus friands de la "conduite autonome" sont les Italiens (65%) suivis des Français (63%). Les Allemands sont encore très partagés, seulement 52% d’entre eux étant convaincus. Pour autant, 56% des Allemands sont conscients qu’il s’agit de la prochaine étape logique pour les systèmes d’assistance au conducteur (50% pour les Français).En effet, dès 2014, Bosch lancera un "assistant d’embouteillage" capable de freiner, accélérer et braquer le volant de manière automatique (à moins de 50 km/h). Autre enseignement : la conduite autonome n’est pas perçue par la majorité comme un moyen de rendre la conduite plus sûre. Seulement 40% des Allemands, 42% des Français et 49% des Italiens la perçoivent comme un outil d’amélioration de la sécurité routière. Pourtant, les automobilistes interrogés expriment avant tout un intérêt pour les outils d’aide à la conduite leur permettant d’améliorer leur sécurité. Et dans ce domaine, l’outil le plus plébiscité est la surveillance de l’angle mort (84% des sondés, 88% des Français), suivi de près par le freinage d’urgence permettant d’éviter une collision avec un piéton (82% des sondés, 87% des Italiens).Ils expriment également un intérêt pour le régulateur de vitesse adaptatif (70%) dont l’installation obligatoire dans les véhicules est actuellement en cours de discussion au Conseil National de Sécurité Routière (CNSR).Aujourd’hui, les différents outils d’aide à la conduite (hors navigation et aide au stationnement) équipent moins de 10% des véhicules. Ils devraient équiper un peu plus de 20% des véhicules d’ici moins de 3 ans selon les projections de Bosch.

Source : www.autoactu.com