Le GLK continue à se construire une place originale dans le segment des SUV compacts. Ce revamping de mi-carrière devrait l'aider à consolider et à mieux délimiter son nid.

Arrivé tard (il y a 4 ans déjà) sur le marché des utilitaires sportifs de loisirs compacts, le GLK se conforte dans une démarche originale parmi les marques «premium» : celle qui consiste à ne pas faire comme ses éternels rivaux allemands, Audi et BMW, et à se rapprocher du plus off-road minded du genre, le très britannique Land Rover. Afin de se donner un peu des capacités «tout terrain» du Freelander, le petit Mercedes propose toujours le Pack Offroad technique (728,42 euros). Nous avons roulé avec un GLK équipé du Pack Offroad technique lors des premiers essais presse organisés dans les Alpes françaises en mai dernier. Les aptitudes du véhicule nous avaient impressionnés. Le GLK 4Matic qui nous concerne ici rentre dans le rang des SUV routiers, sans tomber dans le travers des SUV de ville un peu snobs. N'empêche, il marque sa préférence pour les revêtements très carrossables. La preuve: il a été surbaissé de 20 mm par rapport à son prédécesseur. Ça lui permet de mieux profiter d'aides à la conduite et d'équipement directement hérités non pas de la Classe C, dont il emprunte la plateforme, mais des grandes routières que sont les Classes E et S.La mécanique : 120/160 L'éventail des moteurs reste inchangé. Dont l'offre unique en essence, le 3.5 V6 de 306 ch. Le choix fait toujours la part belle au Diesel, avec le 3.0 V6 porté de 231 à 265 ch. Le 4 cylindres 2.2 litres reste décliné en 143, 170 et 204 ch. Les deux BlueTEC ont le filtre NOx à injection d'Ad- Blue® leur permettant de décrocher l'Euro 6. La conso en baisse s'explique par d'autres mesures (stop&start, frictions mécaniques réduites, boîte automatique plus réactive, pneus à faible résistance au roulement). La tenue de route : 124/160 Le changement majeur concernant le châssis et les trains roulants touche la direction, dont l'assistance est désormais confiée à un moteur électrique. Déjà appliquée aux Classes E et S, cette technique a permis d'installer de nouvelles aides électroniques à la conduite et fonctions stabilisatrices de comportement, tel le Steer Control ou assistance correctrice par impulsions incitant le conducteur à bien contrebraquer en cas de dérive subite.

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