L'Alliance Renault-Nissan annonce un record de 8,1 millions de ventes cumulées au titre de 2012. Certes, la hausse n'est que de 1%. Il n'empêche. L'ensemble franco-japonais est le quatrième constructeur auto mondial, derrière Toyota, GM, Volkswagen. Il revendique 10% de part de marché mondiale. Ces chiffres sont toutefois contrastés. Nissan a écoulé 4,94 millions d'unités (+5,8% grâce notamment à un rebond au Japon et aux Etats-Unis) et Renault 2,55 millions seulement (-6,3% à cause du plongeon des marchés européens). Le constructeur russe Avtovaz (Lada), dont Renault détient 25% des parts avant d'en prendre prochainement le contrôle, a pour sa part contribué à hauteur de 610.900 unités (-5,5%). Renault (avec Avtovaz) a contribué aux ventes de l'Alliance à hauteur de 39% (42% l'an dernier).
Renault et Nissan veulent d'ailleurs renforcer leurs liens industriels ainsi que de recherche et développement d'ici à 2016. "Nous avons réalisé 2,3 milliards d'euros de synergies (dont 1,2 milliard pour Nissan) l'an dernier, contre 1,5 milliard en 2009. Nous comptons réaliser des économies d'échelle supérieures à 2,5 milliards cette année et ciblons les 4 milliards en 2016", explique ce lundi à quelques journalistes Christian Mardrus, Directeur délégué de l'Alliance. "Le gros des synergies, c'est l'ingénierie véhicules pour 7 à 800 millions, puis viennent les moteurs et transmissions à hauteur de 600 à 700 millions. Mais nous réalisons des économies dans des tas de domaines. Par exemples, nos équipes dédiées aux problèmes de droits de douane ont permis d'économiser l'an passé pour 180 millions en taxes d'importation", souligne le dirigeant. "L'an dernier, nous avons partagé entre Renault et Nissan 12% de pièces (en valeur), contre moins de 5% il y a quatre ans, et nous visons les 30% en 2016".
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