Golf 5 en 2003, Golf 6 en 2008. Et donc Golf 7 en 2012. La passe de trois pour votre serviteur qui n'est d'ailleurs plus le jeune premier qu'il fut... Mais point de nostalgie car le moment est important. Après les errements de la cinquième génération et une sixième mouture trop rapidement cataloguée "modèle de transition", le constructeur allemand nous livre aujourd'hui — et selon ses dires —, sa partition la plus aboutie. Le septième concerto pour Golf a donc pour ambition de donner le LA à la catégorie des berlines compactes qui compte déjà de beaux spécimens tels que les Citroën C4, Renault Mégane, Ford Focus, Opel Astra, Kia Cee'd et Hyundai i30. Un beau petit monde qui court sans cesse après le mètre-étalon Golf, une quasi icône qui truste régulièrement — et depuis 1974 — la première place européenne.
Soyons francs, les premières images de la Golf 7 (dévoilées début septembre) nous ont laissé sur notre faim. Pas tant par sa ressemblance avec la précédente, mais davantage parce qu'elle était annoncée depuis longtemps comme un numéro majeur de la lignée. La découverte, en vrai, et en conditions réelles améliore cette première impression. La Golf 7 grandit peu, mais grandit quand même. Plus longue de six centimètres (4,255 m) et moins haute de 3 cm (1,452 m), elle ne renie en aucun cas son appartenance au clan des compactes, puisqu'une Renault Mégane revendique 4,295 mètres. Davantage que ses cotes, c'est son style qui mérite finalement toutes nos attention. Lire la suite : www.turbo.fr