Dans sa publication "Mobilité durable : convertir 73.000 salariés autosolistes avant 2025 ?", la fondation IDEA s'intéresse donc aux solutions qui permettraient de réduire la congestion du trafic que connait le Luxembourg au quotidien. On y apprend notamment que chaque, 254 nouveaux salariés arrivent au Grand-Duché, entraînant la présence de 155 nouveaux véhicules supplémentaires sur nos routes.

On fait souvent le lien entre la saturation des infrastructures de transport et la croissance continue de la main-d’œuvre frontalière. Effectivement, avec une moyenne de 133 frontaliers supplémentaires par semaine depuis cinq ans et une distance domicile-travail d’environ 38 km pour ces derniers, on comprend assez vite à quel point les besoins d’utilisation des infrastructures se sont considérablement renforcés. Dans le même temps, le nombre de salariés résidents a lui aussi continué de croître avec 121 nouveaux postes créés par semaine. Si ces derniers n’habitent en moyenne qu’à 13 km de leur lieu de travail, ils n’empruntent pas pour autant les tronçons les moins saturés...

Au total, 73% des salariés utilisent leur voiture pour se rendre au travail, 19% prennent les transports en commun, 6% se déplacent à pied et 2% à vélo d’après l’enquête Luxmobil de 2017. Si l’on applique cette répartition modale, les 254 nouveaux salariés hebdomadaires représenteraient donc 155 voitures supplémentaires (avec un taux d’occupation moyen de 1,2 passager), 48 passagers des transports en commun (l’équivalent d’un bus), ainsi que 15 piétons et 5 cyclistes... Chaque semaine !

 

Source : Fondation IDEA