Le constructeur turc de véhicules électriques a annoncé, dans la soirée du mardi 5 juillet, discuter avec le constructeur norvégien pour lui « éviter la faillite ». Ces pourparlers font suite aux difficultés récurrentes que connaît Think avec sa production à l’usine finlandaise de Valmet et qu’avait rapportées L'argus.Basé à Istanbul, BD Otomotive s’est lancé dans « l'électrification des transports » en Turquie et dans certaines villes métropolitaines en Europe. Le groupe convertit dans des usines turques et italiennes des véhicules utilitaires légers. Sa gamme comporte ainsi des eFiorino, eKangoo, eScudo, eTrafic, eDucato. Il est également distributeur exclusif de BYD et Fisker en Turquie. En ce qui concerne Think, « nos intentions sont simples », a déclaré le PDG, Osman Boyner : « sortir l’entreprise de la faillite et en faire une marque de véhicules électriques urbains de référence pour l’Europe et l’entreprise a été conçue pour cela. Nous avons les capacités de fabrication et le réseau de vente appropriés. Associé à un groupe de talent, nous visons le lancement de nouvelles plateformes et la prochaine génération de véhicules si notre offre connaît le succès. »Il a ajouté : « Nos aspirations sont réalistes et extrêmement optimistes pour l'avenir de la marque ». Il ne livre rien de la teneur des entretiens et communiquera ultérieurement. BD Otomotive a également réalisé d'importants investissements dans les infrastructures de recharge. Il possède et exploite des stations de recharge en Turquie. (l'argus)