La voiture sans conducteur existe déjà. Nissan avec sa Leaf nous en fait la brillante démonstration. Il espère même pouvoir la commercialiser avant la prochaine décennie. "Tous les problèmes et défis auxquels nous devons faire face aujourd'hui pour faire rouler une voiture autonome seront résolus d'ici à 2020." C'est ce que Carlos Ghosn, le grand manitou de Nissan (et de Renault), a déclaré récemment au Salon de Francfort. Bienvenue donc dans le meilleur des mondes. Celui où les voitures respectent les limitations de vitesse et le Code de la route, laissent passer les piétons sur les passages cloutés et n'oublient pas de mettre leur clignotant quand elles tournent. Un coup de jeune

La voiture qui roule toute seule n'est donc plus un fantasme. En supprimant l'erreur humaine, et en espérant que l'électronique se montre infaillible, on comprend facilement l'intérêt qu'elle peut avoir en matière de sécurité routière ou tout simplement de fluidité du trafic. Les constructeurs y voient même un autre intérêt : elle pourrait permettre à la nouvelle génération high-tech, peu intéressée par l'auto vroum-vroum, de retrouver de l'intérêt pour l'automobile.

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