Qui pourrait prétendre n'avoir jamais regardé une calandre de Chevrolet sans un petit sursaut affectif, celui généré par les séries télévisées et les films américains où la marque au noeud papillon tient toujours le premier rôle parmi les figurantes ? Ce parfum d'exotisme, vu d'ici comme un fruit aussi délicieux que défendu, pourrait bien s'acheter une bonne conduite. Cette Malibu qui porte le style berline routière aux dimensions XXL ne manque pas de qualités et ne les fait pas payer si cher. Une sorte de réalisme consumériste qui, mieux que du low cost, fait réaliser une bonne affaire sans se ruiner.
C'est un modèle culte. La Malibu est à la fois étroitement imbriquée dans la vie des Américains et a donné lieu à de multiples interprétations de carrosseries dont la pellicule de Hollywood a conservé la trace. Dans le genre, nous préférons la Bel Air, mais celle-là n'est pas mal non plus et a même participé à Pulp Fiction avec la voiture personnelle de Quentin Tarentino. Alors, voir débarquer sa cadette dans la vieille Europe, 50 ans après sa naissance, conduit à se poser une question : pourquoi viens-tu si tard ?
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