Chez Citroën, on ne mélange pas les torchons et les serviettes. Traduisez : à version équivalente, C4 et DS4 (sa déclinaison luxueuse) n’ont pas droit aux mêmes attentions. Avec la C4, les clients doivent ainsi se contenter, en essence, du 1.6 THP 156 ch et d’une boîte robotisée à simple embrayage BMP6. Sur la planète DS, le duo s’anoblit : 7 chevaux de plus côté moteur, et une vraie boîte automatique à convertisseur côté transmission. La guerre familiale va-t-elle éclater ?

Les premiers mètres semblent indiquer que oui. Si la puissance légèrement supérieure ne se sent guère au volant (seulement 0,1 s gagné au 0 à 100 km/h), la différence d’agrément de la boîte est palpable. Finie, la longue coupure d’accélération lors du passage du rapport supérieur. Terminée, l’inertie au retrogradage qui faisait appuyer davantage sur l’accélérateur puis s’emballer le moteur inutilement. Envolée, la nécessité de recourir au mode manuel pour contourner les hésitations de la boîte. Une supériorité technique qui ne se retrouve pas esthétiquement : quand la C4 BMP6 se dote d’un petit levier futuriste (qui dégage un grand rangement en pied de console), la DS4 BVA se contente d’un levier classique évoluant sur une « vieille » grille en escalier. Dommage.

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