Qu’est ce que la FEGARLUX?
La FEGARLUX c’est la fédération des garagistes du Luxembourg dont je suis le président, celle-ci est affiliée à la fédération des artisans et la chambre des métiers. Elle défend les intérêts de 150 membres (garagistes, dépanneurs, remorqueurs, équipementiers…) dont l’activité est en rapport avec l’automobile. La FEGARLUX représente donc l’ensemble des spécialistes du domaine de l’automobile y comprit l’utilitaire léger et lourd.
Quel est l’implication de la FEGARLUX ?
Son travail est de défendre l’intérêt du professionnel du secteur, pour cela il existe un bureau d’arbitrage afin d’intervenir en situation de litige. Un contact permanent avec les différents ministères facilite ainsi la reconnaissance de la profession. Son rôle est également de donner des avis sur des projets de loi et bien sûr d’organiser l’autofestival.
Parlez-nous de la présentation qui aura lieu avec différents professionnels de l’automobile en vue de l’autofestival.
Dans le cadre de l’élaboration du festival, comme à l’habitude, nous prévoyons une réception regroupant l’ensemble des intéressés, presse, membres de l’ADAL et membres de la FEGARLUX. Celle-ci aura lieu en janvier 2011, deux semaines avant l’évènement.
Avez-vous des projets d’avenir?
Evidemment outre l’organisation du festival annuel, des groupes de travail se composent afin de répondre à certains besoins et entre autre à l’élaboration de notre magazine, vecteur d’informations pour l’ensemble de nos membres.
Les véhicules électriques ont-ils une part à jouer dans votre fédération ?
Oui, une association concernant la mobilité électrique s’est créée (dont nous sommes membres), nous travaillons activement sur ce sujet. Nous sommes également représenté par l’association ‘’luxemburger gas’’ en charge du développement du marché des véhicules équipés de motorisation CNG (Compressed natural gas).
En ma qualité de vice président d’Oeko batterie, en adéquation avec les nouvelles législations, nous travaillons sur les projets de récolte de traitement de batteries et piles. Nous avons travaillé également sur les véhicules hors d’usage et sur la mise en place des bonus écologiques.
Y a-t-il un domaine où il y aurait un besoin propre au Luxembourg, une direction que vous voudriez suivre ?
Nous sommes évidemment confrontés aux directives européennes visant à libéraliser le marché de l’automobile d’ici trois ans. Nous avons donc saisi la représentation permanente Luxembourgeoise à Bruxelles. Nous avons également eu des entrevues avec les députés et, suite à cela, une lettre commune des cinq députés européens luxembourgeois a été écrite visant à dénoncer ce système, qui pourrait créer de gros dégâts au niveau des concessionnaires luxembourgeois.
De plus, actuellement les garagistes ne disposent d’aucune garantie à l’investissement dans les contrats. En cas de rupture prématurée de ce dernier, nous avons toujours voulu une loi luxembourgeoise qui oblige, à rembourser une partie des investissements fait pour la marque.
La fédération se positionne-t-elle entre les prévisions de textes de loi du gouvernement et leurs membres ?
Oui, la chambre des métiers donne toujours son avis sur les projets de loi concernant les différents métiers de l’automobile, puis nous saisit.
Avez-vous des contacts avec les importations ?
Non, pas directement, nous sommes également représentés et membre à la CECRA (Conseil Européen du Commerce et de la Réparation Automobiles) qui est l’organe interne européen de représentation, et en cas de dossiers qui nécessitent un travail avec les importateurs (batteries, recyclage, véhicules hors d’usage) nous travaillons avec la FEBIAC (fédération belge de l'Industrie de l'Automobile et du Cycle), notamment lorsqu’il faut saisir les importateurs qui doivent prendre leurs responsabilités. Rappelons que 90% des marques sont dépendantes d’une importation Belges.
Je souhaite en ces moments de crise difficiles d’excellents résultats à l’ensemble des membres de la profession.
Ernest Pirsch, Président FEGARLUX