Finalement, cette troisième génération conserve son patronyme, alors que Hyundai hésitait avec "ix45", histoire de l'intégrer entre les ix35 et ix55 . La notoriété de ”Santa Fe” l'a emporté pour le dernier né, au style plus radical. À peine allongé de 3 cm (4,69 m) mais abaissé de 7 cm (1,69 m), ce Santa Fe gagne autant en finesse qu'en dynamisme avec sa calandre hexagonale, signature visuelle de la marque. On retrouve ce style très structuré dans l'habitacle, généreux en équipement de série, notamment sur notre très chère version d'essai Pack Premium Limited : sièges arrière chauffants, toit panoramique, navigation GPS couleur... et une seule option, la peinture métallisée.
Cela change des listes d'options à rallonge chères aux Audi Q5 et BMW X5 , sur lesquelles lorgne, sans trop l'avouer, le coréen. Ce dernier dégaine aussi un intérieur très spacieux, assorti d'une banquette coulissante au deuxième rang et de deux places d'appoint dans le coffre (adultes s'abstenir). Bref, l'offre paraît alléchante. Mais, à y regarder de plus près, le Santa Fe n'est pas au niveau des allemandes. D'abord parce la finition n'est pas si luxueuse que cela. Certains plastiques sont même très moyens pour cette gamme de prix. Ensuite parce qu'associé à la boîte automatique, le 2.2 CRDi impose, au ralenti, des vibrations ressenties jusque dans les sièges, accompagnées d'une sonorité sourde pas vraiment "premium".
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