Mes retrouvailles avec le Veloster se font sous le signe de la méfiance sachant que la version atmosphérique présentée comme sportive avait démontré quelques grosses insuffisances dans un domaine où elle était censée apporter les preuves du savoir-faire du constructeur coréen. L’ajout au catalogue d’une version Turbo doit combler les lacunes de la version atmosphérique mais un « escargot » est-il suffisant pour transfigurer une dilettante en athlète ? Nous le verrons plus tard mais il faut reconnaître une chose : les ingénieurs (essentiellement basés en Allemagne) ont bûché.
Le 1.6l GDI de 140 ch a été unanimement décrété « creux » et sans peps. En y ajoutant un turbo-compresseur à double entrée et un échangeur air-air, Hyundai lui insuffle enfin du couple à bas régime avec une valeur de 265 Nm disponible dès 1 500 tr/mn, soit 60 % de plus qu’auparavant qui plus est disponibles bien plus bas en régime. Quant à la puissance, elle stagne malheureusement, non pas à 184 comme dit dans un premier temps dans la vidéo mais à 186 ch à 5 500 tr/mn (les USA ont droit à 204 ch), ce qui représente une valeur bien faible face aux reines du segment (celui des Renault Mégane Coupé, VW Scirocco et Opel Astra GTC par exemple) et même à celles des sportives de la catégorie inférieure (Peugeot 208 GTi, Renault Clio R.S, Opel Corsa OPC).
A la lecture de la fiche technique, on découvre les travaux réalisés et on se dit que la recherche de la fiabilité fut un objectif prioritaire transformé en un atout commercial sanctionné par la garantie Triple 5 qui accompagne ce Veloster Turbo (5 ans de garantie, d’assistance et de contrôles gratuits). La boîte est pour l’instant manuelle à 6 rapports (la double embrayage plutôt lente n'est proposée que sur l'atmosphérique), elle a le mérite de se faire discrète, en bien comme en mal. Notez que les rapports ont été adaptés aux nouvelles caractéristiques du moteur.
Lire la suite : www.caradisiac.com