Au-dessus des sportives et des supersportives, il y a ce que l’on appelle les supercars. Au-dessus… Il y a les hypercars, club terriblement fermé des plus de 380 km/h. Un avion, quoi… Un avion ? Ça doit être ça car c’est sur la base aérienne d’Ängelholm, en Suède, que nous avons rendez-vous. Pas pour visiter l’Air Force Museum tout proche, mais pour la plus petite marque automobile suédoise, Koenigsegg. Marque tellement connue qu’il faut répéter deux fois ce nom quand nous en parlons à un non initié. Il faut dire que la marque est un peu secrète et ne se laisse pas apprivoiser facilement. Merci donc à eux (et à notre prestigieux entremetteur) pour l’accueil qui nous a été réservé. Grande fierté de son père spirituel, la Koenigsegg est la seule hypercar à disposer d’un moteur 100% spécifique ! Il est vrai que le W16 de Bugatti reprend des éléments des W8 (Passat) et W12 (Continental GT, A8, Touareg etc…) déjà connus, tandis que Pagani fait de même en se fournissant chez Mercedes-AMG. Rien de tout cela ici : pratiquement tout élément d’une Koenigsegg est fabriqué par Koenigsegg ! Le cahier des charges de Christian von Koenigsegg était de créer une voiture de course utilisable au quotidien. Pour cela, il fallait un moteur puissant mais qui ne soit ni trop encombrant ni trop lourd. C’est comme cela que le V8 biturbo s’est imposé. Cubant légèrement plus de 5 litres sur les Agera (prononcez Aguéra) du millésime 2013, il développe la puissance de 960 chevaux, rien que ça, pour un couple de 112 mkg. Des chiffres records que l’on a du mal à appréhender ! A noter que le moteur est flexfuel, donc il fonctionne aussi bien à l’essence qu’à l’éthanol.
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