Je ne sais pas si tout est mini dans notre vie, mais la dernière des Mini peut en faire partie sans problème avec la certitude d'apporter un maximum de bonheur. Pour deux. En effet, comme son nom l'indique, la Mini a raboté les places arrière pour mériter le vocable de coupé, en donnant naissance à un véhicule aussi drôle qu'espiègle, à la fois fun et sportif.Si la face avant reprend celle de la Mini traditionnelle, le reste de la carrosserie est spécifique, avec un pare-brise plus incliné, un toit très court et très bas prolongé par une casquette coiffant un grand hayon. De plus, le profil présente un aspect trois volumes, ce qui est une première pour une Mini. Un dessin facilitant le logement d'un petit aileron au bas de la vitre du hayon, donnant plus d'appui à la voiture quand il se déploie automatiquement au dessus de 80 km/h ; il se rétracte au dessous de 60 km/h. Mini a également pensé aux frimeurs puisqu'un basculeur logé au dessus du rétroviseur permet de le manœuvrer à l'arrêt ou à petite vitesse.

Un habillage personnaliséLa Mini Coupé reprend évidemment les bases de la Mini et ses mensurations sont sensiblement identiques avec un même empattement de 2,46 m, une largeur de 1,68 m, mais une longueur de 3,73 m (soit +2 cm) et une hauteur de 1,38 m (soit – 5 cm), ce qui lui confère cette allure plus dynamique, malgré plus de rondeurs qui n'enlèvent rien à un aspect assez viril.Comme toutes les Mini et ce qui ont fait leurs succès, le constructeur allemand prévoit une personnalisation maximale. Ainsi, il existe un choix de coloris et de matériaux exclusif ; toit de série de couleur contrastée ; nouvelle version de l’option «bandes sport» de couleur contrastée sur le capot moteur, le capot du coffre et le bouclier arrière et de couleur carrosserie sur le toit ; ciel de pavillon de couleur anthracite de série ; nouvelles garnitures de sièges et couleurs de médaillons de porte, nouveaux inserts décoratifs et nouvelles Colour Lines. De quoi se concocter une Mini Coupé exclusif.

Un habitacle pratique et sportifClassée dans les ultracompactes, la Mini Coupé est donc strictement biplace, mais en revanche, elle offre davantage de rangements, comme la faculté de déposer son sac sur une petite plate-forme derrière les sièges et surtout un coffre de 280 litres, soit 120 litres de plus que la Mini.La planche de bord demeure la même que celle des autres Mini qui se distinguent avec le gros tachymètre central rond accueillant un écran couleur pouvant recevoir le GPS et le compte-tours derrière le volant. Ce dernier affiche également numériquement la vitesse, mais avec des chiffres pas assez gros pour être vraiment efficace.On s'installe dans la Mini Coupé comme dans une voiture de sport, en appréciant le maintien des sièges, leurs réglages en hauteur, les réglages en hauteur et profondeur du volant trois branches en cuir et la bonne position du court levier de vitesses. Des creux elliptiques dans le ciel de pavillon optimisent judicieusement la garde au toit du conducteur et du passager.

De 122 à 211 chSous son capot, le Coupé reçoit des motorisations développées par BMW déjà éprouvées sur les autres Mini, à savoir un 4 cylindres essence de 1,6 décliné en 122 ch pour la Cooper, 184 ch pour la Cooper S grâce à un turbo de type Twin Scroll (double entrée) et 211 ch pour la John Cooper Works empruntant des développements « course ». La mode étant au diesel, la Cooper SD Coupé est animée par un 2 litres de 143 ch, avec le bruit qui l'accompagne comme l'odeur indélébile sur les mains en faisant le plein de gasoil... avec le sourire parce que c'est un peu moins cher. Chacun prend son plaisir où il peut. Mais le chant d'un moteur qui rugit à 6.500 tr/mn semble plus jouissif qu'un concert de castagnettes qui régule dès 4.500 tours.Toutes les motorisations sont accouplées à des boîtes mécaniques à 6 rapports ou en option pour (sauf pour la John Cooper Works) à une boîte auto à 6 rapports avec possibilité d'en prendre les commandes manuellement par impulsion ou par des palettes au volant.

Un gros kart bien suspenduLa Mini Coupé donne les sensations de piloter un gros kart par la précision de conduite qu'elle démontre, en se rappelant toutefois qu'avec un empattement court et des voies larges, à la moindre extravagance, c'est l'amorce d'une équerre heureusement facilement contrôlable grâce à la précision de la direction. Mais si un kart est dépourvu de suspension, ce n'est évidemment pas le cas de la Mini Coupé qui démontre un certain confort. Bien sûr, les suspensions sont un peu raide, mais cela va de pair avec un châssis rigoureux pour offrir une tenue de route légendaire. En cas de besoin, elle est épaulée par un contrôle électronique de stabilité, remarquable parce que pas intrusif, laissant au conducteur l'impression d'un pilotage sans faute, comme il a été constaté sur le circuit d'Albi, où les Coupé Cooper S ont démontré toute leur agilité, en escaladant les bordures sans le moindre écart et en montant allègrement dans les tours. Pour rappel, le 0 à 100 km/h se fait en 6''9 et la vitesse de pointe est à 230 km/h.

Sportive mais équipée branchéeLa Mini Coupé étant bientôt suivie dans les concessions par la Mini Roadster, qui ne sera autre que la version cabriolet du Coupé, elle bénéficie de l'augmentation de la rigidité torsionnelle, obligatoire pour cette dernière, obtenue par des renforts structurels spécifiques. D'où une amélioration du comportement de cette Mini par un déplacement des masses sur le train avant, donnant un nouvel équilibre et une meilleure motricité.Mais la Mini Coupé demeure une voiture civilisée et moderne ; c'est pourquoi sa dotation standard en équipements est pléthorique avec la climatisation, le détecteur d'obstacle, le système audio avec lecteur CD compatible MP3 et prise auxiliaire (AUX-In), et les options nombreuses dont les phares au xénon, l'éclairage directionnel adaptatif, la climatisation automatique, les rétroviseurs extérieurs et intérieur à anti-éblouissement automatique, un grand choix de fonctions de divertissement et de communication tels que la webradio ainsi que l’utilisation de Facebook et de Twitter à bord de la voiture. De quoi satisfaire tou(te)s les branché(e)s de la terre, de Neuilly au Roucas Blanc.(webcarcenter)