Mètre en main, par rapport à la génération sortante, la Clio IV s'étire de 3,5 cm en longueur (4,06) et de 2,5 cm en largeur (1,73 m), mais s'abaisse de 4,5 cm. Du coup, la petite berline française séduit par une silhouette plus athlétique, fruit de ses nouveaux traits dus au designer en chef, Laurens van den Acker; la Clio IV est la première création dont il est responsable de A à Z. Proue musclée, logo proéminent, ligne tendue et épaules rebondies à l'arrière: l'évolution est franche.

Sans conteste très plaisant, ce 0.9 plein de ressources, vaillant et souple est moins abouti que le 1.0 EcoBoost de Ford, qui conserve l'avantage de l'injection directe. Pour cela, attendons le 1.2 TCe promis par Renault. La commande de la boîte 5 se manie aisément, malgré ses longs débattements, et l'étagement sert bien le moteur. En ville et sur l'autoroute, ce petit moulin peine à mouvoir la grande Clio, mais sur la route, où il vaut mieux respecter les limitations, le niveau reste correct.

La nouvelle direction à assistance électrique est un enchantement. Elle apporte de la précision et plus de finesse dans le ressenti de la route. Pour une citadine, le rayon de braquage est désespérément large. Les freins sont brillants, mais le 0.9 ne les brusque guère. En ligne droite, la stabilité rassure. En courbe, la Clio est impériale et distille de l'agrément grâce à des judicieux réglages de suspension et à un moteur léger qui ne charge pas trop le train avant (sous-virage minimisé).

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