Avec sa boîte automatique à double embrayage DSG conciliante et des commandes douces, la Superb s'échine à faciliter la vie de son conducteur. Le couple du TDI 170 permet de s'insérer facilement dans la circulation, alors que le freinage efficace (10 m pour stopper depuis 50 km/h) rassurera... au cas où. Cela-dit, le restylage de la grande Skoda ne concerne pas ses réglages de suspension. C’eût été pourtant une bonne idée, car cette Superb, équipée de grosses roues de 18 pouces dans cette finition haut de gamme Laurin & Klement, impose de légères trépidations de suspensions dès que le revêtement n'est plus parfait, avec même des remontées dans le volant.

Sur route sinueuse et en augmentant le rythme, la Superb n'a rien d'une GTi, mais elle se montre suffisamment équilibrée pour qu'on éprouve un certain plaisir à son volant, malgré ses 4,83 m de long pour 1.600 kg. En position D, la boîte DSG s'échine à garder le régime le plus bas possible, mais comme elle réagit vite aux ordres du pied droit, elle ne se débrouille pas si mal. Cela étant, elle n'offre aucun frein moteur quand on sollicite la pédale du milieu. Mieux vaut donc opter pour le mode Sport, soit dit en passant fort mal placé sur la grille, car on démarre souvent en S alors qu'on voulait juste le mode D. Le Sport est clairement le meilleur choix pour bousculer cette imposante Škoda qui, en fait, n’aime pas trop l’exercice.

Lire la suite : www.automobile-magazine.fr