Quitter Paris pour rallier Monaco au volant de la dernière génération de Coccinelle... L’idée de rouler, trente-cinq ans plus tard, sur les traces de Mamie, héroïne de "la Coccinelle à Monte-Carlo", était amusante. Alors nous lui avons donné rendez-vous aux pieds de la tour Eiffel...
Dans "la Coccinelle à Monte-Carlo" réalisé par Vincent McEveety (1977), une drôle de "Cox" blanche flanquée du numéro "53" et baptisée "Romeo" s’engage dans une course folle entre Paris et Monaco. Elle y défie des bolides bien plus puissants qu’elle (De Tomaso Pantera, Ferrari Daytona, Lamborghini Miura…), n’en fait qu’à sa tête, tente d’échapper à des bandits voulant mettre la main sur un diamant dissimulé dans son réservoir et tombe même amoureuse d’une Lancia Beta Montecarlo . Il lui en arrive des mésaventures à cette Coccinelle... Mais comme elle est superforte "Choupette" avec ses aides à la conduite magiques, elle finit par gagner la course sur le circuit de Monaco. La tour Eiffel, l’Arc de triomphe, la place de la Concorde… Si, 35 ans plus tard, notre Coccinelle 1.2 TSI de 105 ch ne démarre pas sur les chapeaux de roues, elle se débrouille plutôt bien dans les rues de la capitale. Certes, son gabarit n’en fait pas la citadine idéale pour se faufiler dans les trous de souris, et la visibilité arrière médiocre ne facilite pas les manœuvres de stationnement.
Il n'empêche, avec sa direction et sa commande de boîte très douces et, surtout, son 1.2 TSI quasi inaudible au ralenti, dénué de vibrations et plein de bonne volonté, cette Coccinelle évolue avec une belle aisance dans la cité. Côté confort, en revanche, ses suspensions, plutôt "figées" à basse vitesse et donc assez fermes, vous informent assez bien sur le relief des pavés parisiens. Heureusement, tout cela rentre dans l’ordre passé 50-60 km/h. Cela tombe bien, nous voilà sur l’autoroute du Sud à destination de Valence. Plus de 500 km en se calant à 130 km/h au régulateur de vitesse (allez, soyons fous, parfois 140 km/h), inutile de dire que le temps est long. Mais bon, c’est l’occasion d’apprécier une nouvelle fois l’insonorisation du 1.2 TSI (son ronron est hélas couvert par quelques bruits aérodynamiques), de profiter du confort des sièges, de l’excellente position de conduite et de cet habitacle très bien présenté et soigneusement fini. Dans cette finition Vintage, au demeurant correctement équipée, les nombreux inserts décoratifs laqués couleur carrosserie ajoutent une ambiance rétro des plus sympa. On se sent bien à bord de cette Coccinelle qui, à la manière d’une bonne berline compacte, révèle d’appréciables aptitudes sur long parcours.
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