En juin 2011, Fiat revient sur le segment des monospaces avec le Freemont, tout droit issu de son cousin américain, le Dodge Journey. Un an après le début de la commercialisation, le constructeur turinois nous dévoile la version quatre roues motrices.
Le rachat de Chrysler par Fiat en 2009 a débouché sur plusieurs autos importantes pour le groupe italo-américain pendant ces trois années : la Dodge Dart, présentée en 2012 au salon de Detroit et basée sur l'Alfa Romeo Giulietta, ou encore la version américaine de la Fiat 500, qui peine d'ailleurs à se vendre convenablement au pays de l'oncle Sam.
Mais le premier véhicule à réellement bénéficier des fruits de l'alliance est le grand monospace au look de SUV, le Freemont, basé sur son homologue au bélier en la personne du Dodge Journey. Lancé en juin dernier sur le Vieux Continent, il se décline aujourd'hui en version quatre roues motrices. Après un an de commercialisation et 30 000 modèles vendus en Europe (dont 1600 en France), le Freemont débarque en version 4x4 pour compléter l'offre du constructeur turinois sur un segment assez compétitif, puisque composé des Nissan Qasqhai +2, Chevrolet Orlando, Renault Grand Scénic, Seat Alhambra, ou encore Dacia Lodgy, bien que ce dernier joue la carte du lowcost.
Sur le plan du style, il n'y a strictement aucune évolution à signaler par rapport à la version deux roues motrices. Le gabarit est toujours aussi conséquent (4,88 mètres de long, 1,87 mètre de large et 1,74 mètre de haut), nous sommes bien ici en présence d'une base de véhicule américain MPV (Multi Purpose Vehicule, l'équivalent du monospace outre-Atlantique).
A l'intérieur, les principales qualités qui caractérisaient le Freemont deux roues motrices sont toujours présentes. On apprécie particulièrement la modularité exemplaire que propose le grand monospace italien. La banquette du deuxième rang peut coulisser pour libérer de l'espace aux jambes, mais peut également être rabattue partiellement grâce au système "Tip'n Slide" afin de faciliter l'accès à la troisième rangée composée de deux places. L'un des petits plus que propose le Freemont est le rehausseur de siège intégré à la deuxième rangée : ce système est clairement un atout pour les familles avec des enfants en bas âge. En revanche, les grands gabarits pourront passer leur chemin pour les places du fond, la faute à une garde au toit relativement faible. Les espaces de rangement fourmillent à l'intérieur : une grande boîte à gants, deux compartiments de 12 litres dans le plancher de la deuxième rangée et un autre dans le coffre, ou encore un espace de rangement dans l'accoudoir central, comprenant la prise USB et auxiliaire. La finition est, comme pour la version deux roues motrices, nettement supérieure à ce que pouvait proposer le Dodge Journey. Sans être au niveau des constructeurs premium, les assemblages sont corrects et les matières dans l'ensemble agréable à l'œil et au toucher. Quelques détails viennent cependant entacher un bilan plutôt positif, comme la banquette arrière qui vibre sur route dégradée, ou encore des plastiques durs et rugueux à certains endroits et des détails de finition peu flatteurs. Lire la suite sur : www.caradisiac.com