Née Grande Punto en 2005, restylée sous le nom de Punto Evo en 2009, la citadine Fiat redevient une simple Punto au moment d'entamer la dernière ligne droite de sa carrière. Elle profite au passage d'un lifting sommaire mais efficace, du bicylindre TwinAir et de Diesel encore plus sobres.
Après presque sept ans de carrière, beaucoup de citadines auraient jeté l'éponge. Pas la Punto, qui rempile vaillamment pour encore deux ans au bas mot avant un remplacement à l'horizon 2014 par un tout nouveau modèle.
Désormais ni "Grande", ni "Evo", la Punto "tout court" épure aussi sa ligne. Cet ultime restylage, dont les effets sont essentiellement visibles à la proue, abandonne en effet la moustache disgracieuse de la mouture précédente pour se rapprocher du museau originel, souvent comparé en son temps à celui la Maserati 3200 GT. Le bouclier n'évolue pas mais il est désormais intégralement peint ton caisse, pour un résultat bien plus sobre et valorisant que sur l'Evo (au détriment toutefois de la protection de la carrosserie). A l'arrivée, la Punto ne fait décidément pas son âge et figure toujours parmi les plus jolies citadines du marché.
Hormis l'apparition de revêtements de sellerie inédits, l'habitacle n'évolue pas. La planche de bord de la Punto Evo, enrichie de plastiques moussés "soft touch" (sauf entrée de gamme Pop) bien plus flatteurs qu'à l'origine, n'avait de toute façon plus à rougir face à la concurrence. En outre, la Fiat profite toujours de son gabarit important (4,06 m de long) pour offrir une habitabilité généreuse et un coffre dans la moyenne du segment (275 l). Dommage que les rangements soient si rares et si étriqués.
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