Abordable et d’une motricité sans faille, la Fiat Panda 4x4 a toujours eu les faveurs des montagnards. Cette troisième génération a tous les arguments pour perpétuer le succès de ses devancières.
Qu’il est difficile de trouver un vrai 4x4 avec un budget serré ! Les prétendants se comptent sur les doigts d’une main : Lada Niva, Suzuki Jimny, Dacia Duster et Fiat Panda 4x4. Plus orientés sur le franchissement, les deux premiers doivent composer avec un châssis rustique et un comportement routier dépassé. Si le roumain a su conquérir un public très large, la petite italienne dispose d’une clientèle fidèle, celle des montagnards. Fiat les a même gratifiés d’une série limitée Val d’Isère en 1987. Une opération renouvelée avec succès en 1989, 1990 et 1992. Dans les pays les plus accidentés, la Panda 4x4 se taille la part du lion. C’est ainsi qu’en Autriche, 70 % des Fiat Panda vendues sont des intégrales. C’est donc tout logiquement que nous sommes allés prendre le volant de la troisième génération de Fiat Panda 4x4 dans les Alpes italiennes. Esthétiquement, la recette n’a pas changé : une garde au sol surélevée et des protections en plastique plus abondantes suffisent à la transformation. D’un point de vue technique également, cette troisième génération se place dans la lignée de sa devancière, en adoptant un viscocoupleur piloté électroniquement. La nouveauté provient du système électronique ELD qui simule un blocage de différentiel. Cet artifice n’est autre qu’une fonction de l’ESP, qui agit via les freins, en ralentissant les roues qui s’emballent pour mieux envoyer le couple sur les roues les plus adhérentes.
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