Dire d’un homme qu’il a atteint sa pleine maturité, est-ce vraiment un compliment ? Car la louange peut sous-entendre que pour acquérir la sagesse de l’âge mûr, il a renoncé au charme, à l’impertinence et la fougue de ses jeunes années. Preuve que l’évolution du genre automobile ne diffère guère de celle de l’espèce humaine, c’est ce sentiment ambigu qui prévaut après l’essai du nouveau Kuga.
En tous points, il a progressé par rapport au premier du nom, venu en 2008. Il paraît plus imposant. Un simple effet de design : son toit n’est pas posé plus haut (1,70 m) et les 8 cm pris en longueur (4,52 m) sont absorbés par le porte-à-faux avant, normes de sécurité des piétons obligent.
Sur le fond, rien n’a changé : même châssis, même empattement. Il a désormais un coffre correct (481 l), corrigeant ainsi le défaut de son aîné (410 l). Ménage toujours un bon accueil à des passagers arrière qui ne se sentent pas à l’étroit, a gagné en confort de suspension, en insonorisation.
Sa banquette arrière propose deux positions d’inclinaison et se replie sans effort, d’une main: il suffit d’actionner une manette, les assises s’abaissent automatiquement pour permettre aux dossiers de descendre au niveau du plancher du coffre en configuration deux places.
La gestion électronique de sa nouvelle transmission intégrale qu’elle module instantanément le couple entre les quatre roues pour garantir la meilleure adhérence. Même s’il n’est pas taillé pour le baroud, le Kuga triomphe ainsi des routes enneigées, et sa garde au sol de 19 cm lui permet de s’aventurer sur les chemins.
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