En faillite en 2009, General Motors est à nouveau numéro un mondial. L'Europe peut-elle mettre en place la recette américaine pour son propre secteur automobile ?
De l'autre côté de l'Atlantique, c'est le secteur automobile qui a été jugé, en 2009, "too big to fail". Plus de 50 milliards de dollars d'argent public ont été injectés dans le premier constructeur mondial, General Motors (GM), et Chrysler pour éviter le démantèlement de l'industrie automobile américaine. L'opération, marquée par la nouvelle entrée en bourse de GM en novembre 2010 et le retour dans de solides chiffres noirs en 2011 (bénéfice d'exploitation de 8,3 milliards de dollars), a tellement réussi que trois ans plus tard, General Motors est numéro un mondial du secteur.
Au point que Sergio Marchionne, qui possède la double casquette de patron de Chrysler et de Fiat suggère que la recette américaine, qui a déjà profité à une partie de la société qu'il dirige, soit aussi appliquée en Europe dont le secteur de production automobile, qui n'a pas été suffisamment adapté à la demande, souffre indirectement de la crise de la dette. Les usines européennes, si elles fonctionnaient jour et nuit, sont dimensionnées pour construire 11 millions de véhicules supplémentaires par rapport à la demande. Cette question est au centre des discussions des dirigeants des groupes présents à Genève à l'heure de l'ouverture du Salon de l'automobile.
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