C’est décidé, la Google car pourra être visible sur les routes californiennes dès l’été 2015 pour des tests publics en vues de leur future commercialisation.

 

Depuis 6 ans que les Google cars sont en phase d’expérimentation, elles n’ont été le sujet que de 11 accidents en 3 millions de kilomètres sur ces mêmes routes californiennes. Des résultats concluants qui vont aboutir cet été sur des tests grandeur nature, avec des pilotes présents (et donc des Google cars modifiées temporairement) en cas de mauvais fonctionnement. Ce seront exclusivement les routes de Montain View en Californie où se dérouleront ces utiles opérations, parallèlement effectuées pour jauger l’accueil public de cette avancée technologique.

 

La ligne de mire logique de la voiture intelligente s’inscrit dans l’objectif du risque 0 (et palier aux 90% des accidents aux Etats-Unis sont les conséquences d’erreurs humaines) puisque cette nouvelle technologie est en interaction avec son environnement, notamment par sa visibilité en 360 degrés. Mais la machine comme l’homme a des failles impossibles à prévoir (éviter un piéton est une chose, anticiper un autre véhicule en pleine vitesse en est une autre plus compliquée) et ces tests sont inévitables pour cette raison. 1 voiture sur 3 testée était complétement autonome, et comme énoncé précédemment, seuls 11 accidents ont été enregistrés et ces derniers ne concernent que l’état matériel de la voiture et des chocs humainement non conséquents.

 

Le fait que les intersections apparaissent comme les lieux les plus dangereux (car les moins prévisibles) n’est pas symptomatique de la Google car et cette dernière semble à la hauteur du défi empirique qui l’attend. Le fait que d’autres constructeurs comme Audi, Ford, Mercedes, Nissan ou Volvo investissent eux aussi dans ce concept nous amène à observer une progressive démocratisation à l’horizon 2020.