Le jeune Jérémy Lemercier était présent sur tous les fronts lors de la FleetExpo : village startups, mais également dans la session de speed picthing, et pour finir, une intervention remarquée dans le workshop marketing. Il revient pour Automotion sur sa vision de l’automobile, son histoire et sur ses ambitions pour sa marque Lemercier.

 

La France est une digne représentante du luxe dans de nombreux domaines tels que la mode, la gastronomie… D'après vous, pour quelle raison ne s'est-elle pas imposée de la même manière pour l'automobile ?

Car contrairement à beaucoup d’autres secteurs, l’automobile Française est en manque d’originalités, d’ambitions, de persévérances pour mener leurs projets à terme.

 

A seulement 18 ans, vous lancez votre propre marque automobile de prestige, pouvez-vous nous décrire l’avancée du projet ?

Je me suis lancé dans cette merveilleuse aventure, à l’âge de 18 ans, en créant ma marque automobile, mon entreprise, et mon 1er concept.

Au même âge, j’ai participé à ma 1ère émission télé sur un plateau de la chaine D8 et  par la suite de très nombreux médias ce sont fortement intéressés à mon histoire. A l’âge de 20 ans j'ai présenté mon deuxième concept et plus récemment mon 3ème concept.

Aujourd’hui je suis à la recherche d’investisseurs pour m’aider dans le développement de la marque Lemercier.

 

Votre approche prône un renouveau en matière de construction automobile, comment considérez-vous le marché automobile actuel ?

A l’heure actuelle le marché des voitures de luxe ne connait pas la crise.

Alors que le marché automobile s’éffondre, le secteur des voitures de luxe se trouve quant à lui en pleine expansion. La France a besoin d’un symbole fort dans l’industrie automobile.

 

Vous avez très vite été sollicité par d’autres marques automobiles telles que Lamborghini par exemple, pourquoi n’avoir pas accepté leur proposition ?

J’ai refusé un stage chez Lamborghini, car quelques jours auparavant, j’ai rencontré sans rendez-vous le commissaire général du Mondial M. Thierry Hesse, lui faisant part de mon objectif, qui été d’avoir pour l’édition 2014, mon propre stand, et je ne voulais pas être dévié de mon objectif, sachant que pour arriver à mon  but cela allait me demander beaucoup d’efforts, et de temps. Le stage chez Lamborghini aurait été un frein.

 

Quelles sont vos influences en termes de design? 

Aucune, je fais en sorte de partir d’une feuille blanche, faisant abstraction de tous types de design, dans le but de garder ma griffe, mon identité, ma propre vision du design dans le futur.