Comme tous les ensembles exceptionnellement lourds, l'Europe n'avance que très lentement. Pour adopter une mesure qui semble si logique que l'on se demande pourquoi elle n'est pas encore en vigueur, il faut des années et des années de procédure. Sachez quand même que l'Europe vient une nouvelle fois d'inviter ses membres à supprimer les taxes automobiles nationales et à les intégrer à la taxe de circulation. Un vœu qui a été émis pour la première fois en 2005.

Tout va lentement en Europe. Dans un monde où tout évolue très vite, l'inertie de fonctionnement est probablement une des plus grosses faiblesses de l'Union Européenne qui met des années à prendre des décisions et des années à les faire appliquer. Dans une communication datée de vendredi, la Commission Européenne remet sur le dessus du paquet une directive de 2005 qui prévoyait à l'époque une harmonisation de la fiscalité automobile dans les États membres.

En effet, aussi paradoxal que cela puisse paraître à l'intérieur d'une zone (l'Europe) où les personnes se promènent comme elles l'entendent, il est actuellement très compliqué et très onéreux de transférer des véhicules d'un pays à un autre. L'UE explique que « pour les 3 millions de voitures qui changent de pays chaque année, le nombre d'obstacles fiscaux est inacceptable ».

Sources : caradisiac.com