La Cour d’appel n’a pas traîné en rendant une décision positive, tout juste 2 jours après avoir accepté l'examen du recours de Saab. La suite dépendra maintenant de la décision des autorités chinoises.

 

Indispensable pour espérer repartir, la décision de la Cour d’appel de Göteborg ne signifie pas pour autant la fin des soucis pour Saab. L’acceptation ce 21 septembre par la Cour d'appel de la demande de réorganisation volontaire et de mise sous protection du tribunal (contre l’avis du tribunal de Vänersborg) de Saab (et ses filiales Saab Automobile Powertrain AB et Saab Automobile Tools AB) permet au constructeur de consacrer les fonds dont il dispose à la relance de la production. Celle-ci est arrêtée depuis maintenant plus de 5 mois.Le constructeur qui doit 150 millions d'euros à ses fournisseurs a pris l’engagement de rembourser l’intégralité de ses dettes mais doit désormais payer comptant les pièces qui lui seront livrées.Les salariés seront désormais payés avec la garantie de l’Etat et Saab va demander l’annulation des demandes de dépôts de bilan présentées par les syndicats IF Metall, Unionen et Ledarna, précise le constructeur.Pour relancer la production, Victor Muller, PDG de Swan et Saab, négocie depuis plusieurs semaines un prêt avec une banque européenne. Ce prêt de 70 millions d’euros sera garanti par Youngman, l’un de ses deux partenaires chinois, lui-même ayant un contrat de licence technologique sur la plateforme de production de la nouvelle 9-3 en guise de garantie.La prochaine étape sera l’entrée au capital de Pang Da (à hauteur de 24% pour 109 millions d’euros) et Youngman (à hauteur de 29,9% pour 136 millions d’euros). Celle-ci dépendra de la décision de la NDCR (Commission Nationale du Développement et des Réformes chinoise, les autorités locales ayant déjà donné leur feu vert) attendue pour le 14 octobre, selon Dagens Industry.(autoactu)