La première Série 1 a connu une belle carrière, car elle exprimait déjà les valeurs BMW : sobriété, dynamisme et un positionnement haut de gamme. Sa remplaçante ajoute à une corde à son arc : un confort de haut niveau.Présentation : la bonne surprise Il y a les modèles sur lesquels on « flashe » de suite. Et puis il y a lanouvelle Série 1: au vu des premières photos du modèle, personne, à la rédaction de L'argus, n'a semblé emballé. « Optiques avant tristes, feux arrière de Polo, roues trop petites », tout y est passé pour prouver que l'ancienne était bien mieux. Maintenant que nous l'avons essayée, nous avouons avoir changé d'avis : la nouvelle est finalement bien meilleure ! L'installation à bord suscite la première surprise. Le conducteur est toujours assis bas, jambes tendues, bras droit à l'horizontale sur le levier de vitesse. Mais il peut désormais admirer une planche de bord mieux organisée avec des plastiques de qualité, assemblés avec soin. Les rangements, peu généreux sur l'ancienne version, deviennent plus vastes sous l'accoudoir et au pied des contre-portes. Quant au nouvel écran couleur (de série dès la finition Lounge, même sans l'option GPS), qui commande radio, téléphone et réglages divers, il sert aussi bien l'ergonomie que le design.Mécanique : le chaud et le froid Clef dans la poche (il n'est plus besoin de l'insérer au tableau de bord), nous démarrons cette 118d. Premier constat : les bruits et vibrations sont mieux contenus qu'auparavant. Puis un second : la concurrence fait toujours mieux sur ce point, notamment au ralenti ou moteur froid. Le système Stop & Start devra aussi être mis hors fonction si le conducteur souhaite s'épargner le soubresaut du levier de vitesse au redémarrage.Mais pour le reste, ce diesel de 143 ch frise le sans-faute. Vivant dès 1 400 tr/min, il est performant et permet de doubler ou de s'insérer sur les voies rapides sans devoir rétrograder. Le mode Sport rend l'accélérateur plus sensible, le mode Eco fait l'inverse et permet de faire fonctionner la climatisation de manière plus économique. Au final, les consommations battent des records : 5,8 l aux 100 km sur notre parcours autoroutier, sans jamais descendre sous les 130 km/h. Belle performance.Confort : en nets progrès Direction précise, train avant mordant, arrière très stable et motricité efficace d'une propulsion : l'ancienne Série 1 disposait déjà de ses qualités. La nouvelle y ajoute un confort inédit. Moelleuse sur les bosses, même à faible allure, la Série 1, autrefois « tape-cul », devient l'une des compactes les plus confortables de la catégorie.Une nouvelle facette qui ne la transforme pas pour autant en accueillante familiale : si le volume du coffre est correct (360 l, soit 30 de plus qu'avant), l'espace aux jambes à l'arrière manque toujours, et la place centrale souffre d'une assise dure et d'un tunnel de transmission encombrant.Equipement : fourni mais compliqué Finition Lounge qui offre la dotation attendue à ce niveau de gamme (Bluetooth, prise USB, régulateur de vitesse, mais la climatisation reste manuelle). L'acheteur peut ensuite opter pour des lignes d'équipement distinctes : la livrée Sport propose une présentation affirmée (sièges plus enveloppants à surpiqûres rouges, inserts en alu, jantes spécifiques) et, au choix, un équipement parmi les trois qui sont disponibles (pavillon noir, direction sport ou suspension abaissée).La finition Urban Life, quant à elle, se choisit avec une clef mains-libres, une caméra de recul ou un système de stationnement automatique, et est parée de blanc laqué sur les jantes, la calandre ou les inserts intérieurs. Une gamme très fournie, capable de répondre à toutes les attentes, mais qui réclame beaucoup d'attention à l'heure du choix. Souhaitons bon courage aux futurs clients... et aux vendeurs en concession !BilanEspace intérieur et insonorisation un peu meilleurs, présentation et équipements plus haut de gamme, consommation en baisse, performances en hausse : la nouvelle Série 1 s'améliore sur tous les points. Mais le progrès le plus spectaculaire est ailleurs : il concerne le confort. Une belle prouesse car le plaisir de conduire est resté intact. La BMW 118d Lounge face à ses concurrentes ALFA ROMEO GIULIETTA2.0 MJET 140 : curieux mimétismeComme la Série 1, la Giulietta tient la comparaison en matière de sport : ligne dynamique, diesel performant, direction directe. Et un système DNA à trois modes de conduite qui, en position Dynamic, augmente le couple de 320 à 350 Nm, réduit les assistances et active un blocage électronique de différentiel. Les ressemblances continuent pour l'espace à bord, sans générosité, et le confort, moelleux. La présentation intérieure reste un cran en dessous, mais la Giulietta est affichée moins cher à finition comparable. AUDI A3 SPORTBACK 2.0 TDI 140 AMBIENTE : l'éternelle rivale La concurrente directe de la Série 1, apparue en 2004 en version Sportback, quittera la scène l'an prochain. Mais elle conserve de beaux restes : coffre un peu plus vaste (370 l contre 360 pour la BMW), espace arrière bien plus accueillant, insonorisation plus soignée. Les consommations, aussi raisonnables, et la présentation intérieure, excellente, restent au niveau de la nouvelle BMW. En option, la boîte robotisée à double embrayage est toujours disponible, comme la transmission intégrale Quattro. CITROEN DS4 2.0 HDi 160 SO CHIC : l'exception françaiseAvec sa ligne « DS », Citroën souhaite rivaliser avec les modèles haut de gamme. Si elle n'est pas au niveau des allemandes, la présentation générale séduit. L'équipement et l'agrément de conduite aussi : la DS4, plus silencieuse, offre 19 ch de plus que la BMW, ainsi qu'une dotation de série agrémentée d'une sellerie cuir et tissu, de jantes en alliage de 17 pouces, d'un frein de stationnement électrique et de sièges avant à fonction massage. VOLKSWAGEN GOLF 2.0 TDI 140 CONFORTLINE : la plus rationnelleParmi les compactes haut de gamme, la Golf passerait presque pour une voiture bon marché. Certes, elle oublie le Bluetooth, les antibrouillards ou la prise USB, mais ses options sont abordables. Au design pimpant et au comportement, la Golf préfère le sérieux : présentation sobre mais de qualité, insonorisations et confort excellents, bon rapport habitabilité/encombrement. La version Bluemotion (Stop & Start, rapports plus longs...)  consomme 0,5 l de moins aux 100 km.(l'Argus)