Six équipes se sont affrontées à Toulouse, avec le soutien de PSA, Volkswagen, Total et Toyota. Sous l’égide du CNRS, des voitures molécules désignées pour avancer à l’aide de roues ou de pales absorbent de l’énergie donnée par la tête d’un microscope à effet tunnel pour négocier un parcours doté de… deux virages.
Des bolides de quelques centaines d’atomes, invisibles à l’oeil nu, dix fois plus petit qu’un virus. Bienvenue dans l’infiniment petit, dans la course créée par Christian Joachim, le physicien qui avait imaginé cette course il y a 5 ans. Entre course et hackathon, la Nanocar Race dure 36 heures, le temps nécessaire pour couvrir les 100 nanomètres (cent milliardièmes de mètre) imposés. La vitesse ? Environ 13 mètres/heure.
Comme le site de la course l’indique « les molécules-véhicules acceptées doivent avoir une structure chimique comprenant au moins une centaine d’atomes. Il est également préférable de proposer une molécule-véhicule avec 4 roues, un châssis et un moteur moléculaire mais cela ne doit pas être une obligation à ce stade ». Etats-Unis, Suisse, Autriche, Japon, Allemagne et France se sont ainsi affrontées avec des équipes et des véhicules qui ressemblent à ceci :
La Suisse, avec l'équipe de l'université de Bâle, est sortie vainqueur de la course.