On s'y attendait un peu, les députés européens se sont opposés la semaine dernière à tout abolissement des avatanges fiscaux que peut avoir le diesel face à l'essence.

Au mois d'avril 2011, la Comission européenne proposait un nouveau mode de calcul de la fiscalité des carburants, qui est basé sur les émissions de CO2 et sur la quantité d'énergie que peut produire tel ou tel élément, plutôt que sur le volume de vente. En se référant à ce nouveau mode de calcul, la fiscalité du diesel grimperait de 9 % et les prix à la pompe de 22 à 23 centimes pour un carburant très représenté en France et en Allemagne notamment.Cependant, une majeure partie des députés a désapprouvé le changement de fiscalité, jugeant que cela mettrait en danger l'industrie automobile en Europe. Selon les chiffres du CCFA, un tel chamboulement engendrerait une baisse de 20 % des ventes de véhicules diesel et une augmentation des rejets de CO2 de 4g/km. Il faut dire que depuis quelques années maintenant, les constructeurs automobiles européens investissent dans la motorisation diesel pour répondre aux normes antipollution, et un tel revirement de situation leur ferait perdre d'énormes sommes d'argent pour non-retour sur investissement. Lire la suite sur : www.caradisiac.com