En juillet, le marché de l’automobile du Grand-Duché a subi une baisse de 3,49% par rapport à 2014.
Les impacts de la crise auront mis du temps à se refléter sur le secteur automobile, mais les chiffres de juillets sont symptomatiques. En 2014, 4 476 voitures avaient été immatriculées en juillet et seulement 4320 en juillet 2015, soit un déficit de 3,49%. La statistique totale est encore plus explicite puisque le Luxembourg connait, en comparant sur la même période l’année dernière, une chute des immatriculations de 5,12% soit 1 621 véhicules de moins.
La hausse de 2% de la TVA n’est pas innocente non plus, et dans cette situation, même si les véhicules « sociétés » voient leurs immatriculations augmenter de 4,5%, les « particuliers » sont moins chanceux et observent une chute de 13%. Une dichotomie qui se constate aussi sur les marques, puisqu’à part la hausse de 42,29% des immatriculations BMW, la plupart des autres (Volkswagen, Mercedes, Audi, Renault, Peugeot…) enregistrent des baisses plus ou moins conséquentes sur le marché luxembourgeois.
