Pensez-vous qu’il soit possible de responsabiliser « encore plus » les conducteurs via l’adaptation de la Car Policy ? De nos jours, une Car Policy est indispensable pour la bonne gestion du parc automobile. Le but est de définir les conditions d’octroi d’un véhicule, le budget alloué et les règles d’utilisation du véhicule de fonction. Nous responsabilisons les utilisateurs en leur faisant signer la Car Policy. Je pense qu’il est encore possible de responsabiliser d’avantage les conducteurs en adaptant cette Car Policy, notamment en signifiant clairement les différentes appréciations des dommages qui peuvent figurer sur le procès-verbal lors de l’examen du véhicule en fin de contrat de leasing opérationnel. En cas d’usure anormale ou de dommages non réparés, il faut préciser clairement les conséquences financières qui seront à la charge de l’utilisateur. L’autre point qui pourrait figurer dans la Car Policy la récompense pour les utilisateurs choisissant les véhicules « propres » à faible taux d’émission de CO2.

La Car Policy a été mise en place dans notre société il y a 4 ans. Même si les salariés étaient méfiants lors de la signature, ils sont aujourd’hui rassurés par cette charte de bonne conduite.  

La « crise » a-t-elle contribué à changer certaines habitudes en termes de choix de véhicule, de gestion de parc ? Durant cette période de « crise », nos habitudes ont effectivement changé. Nous avons tout d’abord analysé la situation de notre parc, et avons décidé de garder nos véhicules en achat propre  pour une durée plus longue. Nous sommes donc passés de 120 000km à 170 000 km. L’autre démarche était de revoir nos contrats de leasing opérationnel en prolongeant d’une année certains d’entre eux. Aujourd’hui, le choix du véhicule se fera en étant plus vigilant sur les critères de consommation de carburant. Les négociations avec les concessionnaires se sont multipliées pour bénéficier de remises supplémentaires auprès des constructeurs.

La crise a permis d’avoir de bonnes conditions et d’y être plus sensibles.  

Pouvons-nous isoler l’un ou l’autre des paramètres permettant d’améliorer l’aspect économique de la gestion d’un parc automobile ? Tous les ans, en période de budget, nous nous interrogeons pour savoir s’il serait plus intéressant d’être en achat propre ou de procéder à la location via une société de leasing et d’utiliser le leasing opérationnel. Nous optons pour la solution de l’achat propre lorsque les actifs sont suffisants ou que nous souhaitons utiliser nos liquidités. En cas de leasing opérationnel, il demeure essentiel de maintenir un contrôle permanent des prix et des coûts en travaillant avec plusieurs sociétés de leasing et de comparer chaque cotation. Dans nos contrats de leasing, nous avons exclus les postes assurances et carburant. Au niveau du carburant, le fait de travailler principalement avec un acteur sur le marché, nous a également permis de négocier des conditions plus avantageuses. En ce qui concerne les assurances, nous sommes liés à un courtier qui intègre l’assurance flotte automobile dans un contrat global. Nous avons également une autre démarche qui nous a permis d’améliorer l’aspect économique de la gestion de notre parc.

Le service pick-up offert par les concessionnaires lors des périodes d’entretien est très apprécié par nos délégués commerciaux qui sont vraiment satisfaits de ne plus perdre de temps dans les garages.

Martial VEIDIG

Responsable support Achats/ventes

MUNHOWEN S.A.

ZARE EST n° 14, L-4385 EHLERANGE

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