> la tout-électrique produite à 500 exemplaires
L'alchimie mystérieuse de la Classe B F-Cell à pile à combustible avait accaparé le devant de la scène au détriment de sa petite soeur électrique comme, la Classe A E-Cell. La différence ? Cette dernière s'en remet à la technique plus classique des batteries au lithium-ion.Cette simplicité technique relative offre à la Classe A E-Cell la possibilité de s'essayer à la production en série. La Classe B F-Cell n'aura pas cette chance, le coût de revient de sa pile à combustible sortant du domaine du raisonnable.Par conséquent chez Daimler comme chez les autres constructeurs lancés dans la course à la voiture à émission 'e, la conclusion est la même : si l'avenir appartient — peut-être — à l'hydrogène, le présent échoit au lithium.Ainsi donc démarre la production de la Classe A électrique à l'usine de Rastatt. Une série de cinq cents exemplaires est prévue, à destination d'une "sélection de clients" en Allemagne comme en France, aux Pays-Bas et dans d'autres pays européens. La E-Cell est donnée pour une autonomie de 200 km (norme NEDC) grâce à ses deux batteries lithium-ion logées dans le fameux plancher sandwich propre aux Classes A et B.Ce particularisme architectural permet de ne pas empiéter sur le volume habitable. Le coffre de la E-Cell est ainsi aussi vaste que celui d'une banale Classe A Diesel (435 à 1370 litres).La Classe A E-Cell peut atteindre la vitesse de 150 km/h (0 à 60 km/h en 5,5 secondes) mais, comme toujours, l'autonomie souffrira directement de l'allure adoptée. Une charge de huit heures sur une prise de courant domestique assure une autonomie de 100 km. Le recours à un chargeur sous 380 volts pourrait ramener ce temps de charge à trois heures.
Sources:automobile challenges