Mia Electric a ouvert sa première boutique en plein Paris. L’occasion de faire le point devant la presse sur la situation du petit constructeur et sur ses ambitions à travers sa voiture électrique Mia.
Numéro 3 sur le marché des véhicules électriques derrière la Bolloré Bluecar et la Citroën C-Zéro, la Mia trace sa route. Après un an de commercialisation, la voilà qui monte à Paris via l'ouverture d'une boutique au cœur de la capitale. L'ouverture de ce point d'essai et de vente parisien est l'occasion pour Mia Electric de faire le point sur la situation de l'entreprise et sur ses ambitions en présence notamment du président Edwin Kohl et du designer Murat Günak. Sans bruit et avec peu de moyens, la Mia s'est hissée au troisième rang des véhicules électriques les plus vendus depuis le début de l'année en France avec 256 unités écoulées. Derrière la Bolloré Bluecar (dopée par Autolib) et la Citroën C-Zéro, mais devant la Nissan Leaf ! Une jolie performance pour la micro-citadine qui a misé comme les Citroën C-Zéro et Peugeot Ion sur une baisse des tarifs pour attirer la clientèle. Côté performances elle affiche une pointe de vitesse de pointe bridée à 110 km/h et environ 65 km d'autonomie. Au plan mondial Mia Electric a écoulé 1 000 unités depuis le début de la commercialisation, la rentabilité n'est pas encore en vue. Pour atteindre l'équilibre le constructeur devrait vendre minimum 400 unités par mois, quand il vend actuellement 50 à 100. Mia Electric, qui compte un tiers d'ingénieurs parmi ses effectifs, souhaite aussi tirer parti de son savoir-faire en livrant des usines clés en main. En difficulté sur les premiers mois de l'année, l'entreprise redresse peu à peu la situation : le chômage partiel a cessé cette semaine à Cerizay.
Sources : www.turbo.fr