Pas un mot n'a été prononcé pour évoquer l'alliance GM-PSA. Lors de la communication des résultats financiers du groupe PSA ce matin, le chapitre consacré aux perspectives 2013 fournissait pourtant une belle opportunité de s'exprimer sur le sujet (lire notre article). Et de rassurer au passage les nombreux observateurs sur la pertinence d'un rapprochement dont bien peu ont compris la portée. Cette explication de texte a donc manqué, et même si les premiers effets visibles ne sont pas attendus avant 2016 pour le grand public, il va de soi que c'est maintenant que se préparent les échéances de demain.
Des informations inéditesUn dossier bien ficelé, le projet de rapprochement GM-PSA ? C'est, au fil du temps qui passe, tout le contraire et les informations d'Auto-Addict éclairent d'un jour nouveau une affaire à peu près universellement incomprise à l'extérieur et qui divise les troupes à l'intérieur. C'est le cas notamment des politiques dont la dernière trouvaille serait de marier PSA, accusé de ne s'être pas suffisamment mondialisé, à Opel, qui est un constructeur encore plus local, uniquement fabriqué et commercialisé en Europe. Bref, pas vraiment l'idéal lorsque l'on doit jouer les complémentarités au lieu d'additionner les similitudes, comme le suggère par exemple Pierre Moscovici, ministre des Finances.
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