Face aux suppressions d'emplois qu'a récemment annoncées PSA, l'Etat tente tant bien que mal de réagir avec les moyens à sa disposition. Même si le gouvernement ne peut pas tout faire, il promet de n'accorder les aides publiques tant convoitées par les constructeurs qu'en échange d'effort de développement pour la compétitivité et le véhicule écologique. Est-ce une bonne idée ?

Ces derniers jours, vous avez certainement suivi l'information importante, à savoir la suppression de quelque 8000 postes chez PSA, avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur les PME qui travaillent comme sous traitant pour le groupe français. D'habitude, lorsqu'un tel plan social se profile, l'Etat tente par tous les moyens de limiter la casse et de sauvegarder les emplois menacés, sans pour autant s'attaquer au vrai fond du problème. Cette fois là sera-t-elle différente ? Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, affirme que oui : "le gouvernement n'est pas dans une logique sociale". On a longtemps souligné le manque de compétitivité des constructeurs français, notamment sur le plan international. Et pour le gouvernement, il semble que les aides fournies aux constructeurs ne doivent plus être cédées sans contrepartie : "Il y a dans la filière automobile de nombreuses aides publiques qui sont apportées par les contribuables. Notre stratégie, c'est ces aides, qui d'ailleurs font partie des demandes de la filière automobile, ne seront pas données sans contrepartie."

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