Jeudi 09 juin, le magazine allemand Auto Bild relayé par Der Spiegel rapportait la rumeur selon laquelle un General Motors requinqué songerait de nouveau à se séparer de sa branche européenne, Opel et Vauxhall. La Chancelière allemande s'en est émue...

Berlin a affiché vendredi son souhait de voir "les choses bientôt clarifiées" quant à une possible vente de la marque à l'éclair. La Chancelière Angela Merkel a fait part de sa "compréhension envers les salariés d'Opel, qui sont à nouveau entrés dans une période d'incertitudes après ces spéculations", a déclaré le porte-parole du gouvernement Steffen Seibert, qui a également fait savoir que GM n'était pas entré en contact Angela Merkel à ce sujet.

Les rumeurs de cession seraient liées à la persistance des pertes d'Opel et de Vauxhall, son émanation en Grande-Bretagne mais le patron d'Opel Karl-Friedrich Stracke, récemment nommé, a estimé vendredi qu'il ne s'agissait que de "pure spéculation", selon un communiqué. Il parle au contraire de "croissance constante de la part de marché d'Opel en Allemagne et en Europe" et d'investissements prévus par le groupe (11 milliards d'euros et 30 nouveaux produits d'ici 2014).

En 2008, General Motors, alors dans une très mauvaise passe en raison de la crise, avait demandé des aides publiques pour Opel avant de décider de vendre le constructeur de Rüsselsheim (ouest). Mais il avait ensuite renoncé à ce projet en novembre 2009, exigeant en contrepartie des subventions de l'Etat allemand pour assurer sa restructuration.

Face à la résistance de Berlin, le constructeur américain avait annoncé en juin 2010 qu'il allait assumer seul la restructuration de sa filiale et supprimer 8.300 emplois.

(automobile.challenges)