L’Autofestival du Grand-duché de Luxembourg se déroulera du 1er au 10 février sur l’ensemble du territoire et dans plus de 200 garages et concessionnaires. Un baromètre économique unique pour le pays qui va se mettre à parler automobile pendant dix jours. Entre nouveautés, innovation, bonnes affaires et prestige, la 50e édition s’annonce festive!

Un peu d’histoire...

L’Autofestival est né en 1965, à l’initiative de la "Section Importateurs" de la Fédération des Garagistes Luxembourgeois (FEGARLUX), avec une opération réunissant 23 garages et concessions. Un départ timide, qu’il faut remettre dans le contexte de l’époque. La voiture commençait seulement à devenir populaire, un besoin de la vie quotidienne, se détachant d’une image élitiste.

D’année en année, l’Autofestival a pris de plus en plus d’importance, de pair avec l’évolution du marché automobile. Mais surtout, il a su devenir un rendez-vous incontournable pour les automobilistes. En effet, l’événement permettait aux gens de rêver au touchant des modèles inaccessibles et aussi de changer de voiture grâce à des remises et des avantages exceptionnels accordés lors du festival.

50 ans plus tard, les règles n’ont pas changé, l’Autofestival est toujours le rendez-vous des amoureux et des passionnés, et toujours un moment très attendu par les conducteurs pour changer de voiture.

"Durant ce mois de février, c’est tout le marché de l’automobile qui est en effervescence. Les concessionnaires et agents connaissent les affluences records durant ces dix jours et les showrooms ne désemplissent pas", souligne Ernest Pirsh, président de FEGARLUX avant de passer la parole à Ed Goedert, son homologue de l’ADAL: "Avec de nombreux nouveaux modèles exposés, le plus difficile sera peut-être finalement de faire un choix. Et pour faciliter la décision, la plupart des concessionnaires et agents proposeront facilement des essais, et ce même durant cette période chargée".

Un boost pour le marché

Dans le contexte économique actuel, le secteur automobile luxembourgeois ne déroge pas à la tendance à la baisse des ventes de voitures neuves que connaissent nos voisins européens. En 2012, le nombre d’immatriculations de voitures neuves atteignait le chiffre de 50.398, soit 7,5% de plus qu’en 2013. Les professionnels du secteur ne s’alarment pas pour autant, voulant être optimistes quant à la portée et à la réussite de l’Autofestival, qui va véritablement donner, en ce début d’année, une impulsion au secteur. D'autant plus qu’avec le futur remaniement de la TVA, cet Autofestival pourrait bien être le dernier avec un taux à 15%, un argument de poids pour les futurs acquéreurs de voiture.

Autre satisfaction: le secteur de l’occasion ne s’est jamais aussi bien porté, dépassant même le marché du neuf en termes d’immatriculations. Un dynamisme qui a poussé les professionnels du secteur à organiser, depuis trois ans, un salon de l’occasion programmé au printemps sous le doux nom d’AutoOccasiounsFestival.

Un choix pas toujours facile

Le marché automobile, et surtout les gammes, se sont étoffés depuis quelques années. Ainsi, là où des marques comme Audi proposaient 10 modèles en 2000, elles en proposent 24 aujourd’hui. Rajouter à cela le type de motorisation et les nombreuses possibilités d’équipements et d’accessoires et vous vous retrouvez face à une multitude de choix, commandés soit par votre raison, soit par votre passion, si ce n’est les deux.

Pour les plus hésitants ou les plus perfectionnistes, des services de conseil existent, comme CarCoach.