Le gouvernement va étudier la possibilité de doter certains véhicules d'éthylotests afin d'empêcher les conducteurs de démarrer si le taux d’alcoolémie est trop élevé.
L'alcolock est un éthylotest connecté au tableau de bord. Lorsqu'il s’assoit dans le véhicule, le conducteur doit souffler dans l'appareil, comme il le ferait sur injonction des policiers lors d'un banal contrôle routier. Si sa consommation d'alcool se révèle trop élevée, le dispositif rendra impossible le démarrage du véhicule.
L'idée date du mois de décembre, quand François Bausch, ministre des Infrastructures, a dévoilé les 28 mesures du plan d'action «Vision Zéro» destiné à améliorer la sécurité sur les routes luxembourgeoises. «Elle sera débattue en mai prochain», indique le ministère.
Une initiative commune pour les taxis et les transports en commun
Contrairement à l’Australie, aux États-Unis ou au Canada, L'initiative a toutefois peu de chances d'être un jour étendue à l'ensemble des véhicules. Elle devrait prioritairement s'adresser aux auteurs de délits de conduite en état d'ivresse.
«Les résultats obtenus à l'étranger sont très efficaces», assure Paul Hammelmann, président de la Sécurité routière, un fervent partisan de l'alcolock. Pour lui, l'éthylotest au volant pourrait aussi remplir sa mission de dissuasion en raison de son coût. «Il y a d'abord l'acte d'achat puis l'entretien nécessaire. Cela peut jouer», appuie-t-il.
D’après lui il est nécessaire d'imposer l'alcolock aux conducteurs de transport en commun et aux chauffeurs de taxi.
Source : L’essentiel