ESSAI — Plus rigide et mieux suspendue qu'auparavant, la Coccinelle se fait plus rigoureuse que ce que suggère son image de voiture volage pour poupée mannequin. Redécouverte.
Volkswagen réfute l'idée selon laquelle le style néo rétro serait mort. Si le succès se mesure à l'aune du nombre de dérivés conçus à partir de l'original, alors oui, le mouvement a mieux réussi à la Mini et à la 500 qu'à la New Beetle. Néanmoins la Bête à Bon Dieu a su trouver sa place au sein d'un catalogue Volkswagen parfois jugé trop austère et conformiste en introduisant une part de cette passion humble et joviale qui manque aux voitures purement sportives ou bien haut-de-gamme. En somme, la Coccinelle invite à l'insouciance lorsque la Golf se préoccupe de votre paraître. L'arrivée du Cabriolet quelques mois après le Coupé (cette fois-ci, Volkswagen n'aura pas attendu cinq ans pour inciser le dos son insecte) permet à la Coccinelle de préciser davantage son positionnement au sein d'une gamme qui compte déjà un coupé-cabriolet Eos et un cabriolet Golf. "La répartition des rôles est simple", assure Arnaud Barral, Directeur de la Marque Volkswagen en France. "Au sommet trône le coupé-cabriolet Eos, à la fois élégant et polyvalent grâce à son toit rigide escamotable. Puis vient la Golf Cabriolet qui constitue le choix rationnel de la gamme, avec son alliance entre praticité, confort et ses tarifs inférieurs de 4000 euros à ceux de l'Eos. Vient enfin la Coccinelle Cabriolet, qui constitue l'offre à la fois la plus accessible et la plus émotionnelle, avec une allure très tendance et un tarif encore inférieur." CQFD.
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