Au départ de cette 2ème Marathon, 6ème et dernière étape, les Gazelles ont bien conscience qu’elles s’élancent sur la partie la plus difficile du Rallye… et les éléments ne vont pas faciliter les choses.Déjà sur le bivouac, les concurrentes ont plié bagage dans une brume épaisse de sable qui s’incruste dans les moindres recoins.
Passé le village de Mahmid, les prises de Cap deviennent difficiles dans un champ de dunettes cassantes et techniques.Pourtant la partie la plus dure reste à venir : dans le lit du capricieux oued Draa, la force du courant à façonner une succession de marches terriblement cassantes pour les corps et les machines.La tempête de sable augmente et la visibilité diminue à moins de 100m. Les Gazelles évoluent dans une atmosphère étrange, où le sable qui rampe sur un sol sans horizon donne l’impression d’une terre qui se dérobe. C’est dans ces conditions extrêmes que les Gazelles sont les plus impressionnantes. elles sont déterminées et plein d’énergie. Rien ne les arrête, elles surmontent chaque difficulté, à chaque problème elles trouvent une solution. A la sortie du Oued, les pneus abîmés par l’écorce du Draa retrouvent la douceur du sable. Quand soudain, à peine visible entre deux rafales de goûtes épaisses, un point rouge attire leur attention : l’objet de leur combat contre les éléments est là, juste en face.A la seule force de la boussole et d’une carte, les Gazelles belges viennent de découvrir leur CP3. Cris de joie garantis ! Une chasse aux Check-Points, presqu’une quête, qui incite les concurrentes à se dépasser, à puiser dans leur ressources les énergies les plus salvatrices.Rattrapée par la nuit, les Gazelles suspendent leur progression au creux d’une dune, à l’abri du vent qui s’apaise. Tant mieux, parce que la soirée Marathon est attendue de toutes.