L’Aston Martin Virage n’est sans doute pas aussi exubérante que la DBS ou la nouvelle Vanquish mais promet une plaisir de conduite rehaussé par rapport à ces devancières. Il n’en fallait pas plus pour que Wheels And You la teste et lorsqu’on m’a proposé cet essai, le fan de la marque britannique n’a pas hésité une seconde. J’ai ainsi eu loisir d’essayer cette belle anglaise dans sa version coupé sur quelques-unes des plus hautes routes des Alpes suisses et italiennes… A l'extérieur Longue de 4.7 mètres, les lignes de l’auto reprennent en grande partie celles de feu la splendide DB9. Longues, douces, effilées et félines, avec une calandre reconnaissable entre toutes, certains trouveront les porte-à-faux avant et arrière un peu grands ; on est loin de la silhouette plus ramassée d’une V8 Vantage. L’équilibre des volumes est celui des « grandes » Aston Martin puisque la Virage en reprend la sempiternelle plateforme VH en aluminium extrudé collé et riveté, mais la ligne est plus râblée, mieux campée sur des grosses roues de 20 pouces. La carrosserie allie l’aluminium, l’alliage de magnésium et les composites pour ne peser « que » 1'785 kg. Pas mal pour une voiture de ce gabarit. Et qu’elle élégance dans cette ligne sans pareille ! Notre voiture d’essai s'ornait de la teinte Bridgewater Bronze; un peu sceptique à son annonce, force est d’admettre que cette livrée habille parfaitement notre diva sans être toutefois trop ostentatoire. L’esthétique n’évolue que discrètement en regard d’une ancienne DB9. Un bouclier avant modernisé, avec des ouvertures élargies et une lame avant à l’allure sportive, son homologue arrière intégrant un diffuseur plus esthétique que fonctionnel, entouré de part et d’autre des deux grosses sorties d’échappement et deux grilles d’aération redessinées sur le capot. C’est à peu près tout. Les optiques bi-xénon plus effilées intègrent désormais des feux de position et des clignotants à LEDs. C’est aussi cette nouvelle technologie d’éclairage qui équipe les feux arrière. On retrouve les ouïes latérales barrées d’une baguette chromée intégrant le rappel de clignotant, constante de la marque. Les essuie-glaces sont bien protégés par l’immense capot avant qui vient mourir à fleur du pare-brise, le balai de droite adoptant une cinématique spécifique pour augmenter la surface couverte. Quant aux portières, elles ne comportent pas de montant et s'articule toujours en "aile de cygne", une autre tradition Aston. Lire la suite : www.wheels-and-you.com