Le lundi 11 janvier a eu lieu la traditionnelle conférence de presse précédant l’édition annuelle de l’Autofestival. Organisée par l’ADAL et la Fegarlux, cette 52 édition qui aura lieu du 23 janvier au 1er février, donnera comme chaque année, la température du secteur de l’automobile au Grand-Duché pour l’année à venir, mais également de toute l’économie du pays.

 

Les présidents des fédérations, et le Ministre du Développement Durable et des Infrastructures, François Bausch en ont profité pour adresser de nombreux sujets tels que la formation professionnelle, la mobilité électrique ou encore la réforme fiscale qui toucherait les véhicules de sociétés. Ernest Pirsch a notamment tenu a rappelé, l’an passé, que ce sont « surtout les ventes privées qui ont subi une grosse pression, et que les véhicules de sociétés ont permis d’atteindre un niveau de vente plus au moins acceptable ».  Ed Goedert relativise également sur cette baisse de 6,75% qui a touché le secteur automobile luxembourgeois : « Pendant la crise nous avons un peu souffert, mais généralement, nous évoluons dans un marché solide qui n’est égalé par aucun autre pays en Europe ». En effet, aux regards de la taille du pays comparé à ses voisins européens, et avec 49 000 immatriculations (quand l’Allemagne n’en compte que 17 600), le Luxembourg est « à même de supporter une baisse de 6,7% ».

 

Ernest Pirsch souligne également les efforts du gouvernement et plus particulièrement de François Bausch pour soutenir le développement de la mobilité électrique, preuve en est l’installation de 800 bornes sur le territoire. « Selon les prévisions pour l’année 2020, les véhicules atteindront un taux de 10% au Luxembourg » rappelle le président de la Fegarlux.

 

Le Ministre François Bausch a souligné le fait que le secteur automobile restait très important au Grand-Duché et que cette mobilité était en constante évolution. Il a par la suite rassuré les professionnels présents sur les possibles changements fiscaux annoncés par Carole Dieschbourg, en affirmant qu’ils visaient notamment à promouvoir les véhicules propres, sans pour autant renverser le système actuel – ce qui aurait des conséquences énormes pour le secteur automobile, mais également pour l’emploi et l’économie locale. « Si tous les acteurs travaillent dans la même direction, nous pourrons très bientôt fêter la réussite de cet Autofestival » a conclu le Ministre du Développement Durable et des Infrastructures.