Bart Borloo occupe la fonction de Director - Purchase, Real Estate, Facilities au sein de la société Carlsberg avec une casquette de gestionnaire de la flotte automobile. Il interviendra lors de la Fleet Night dans le cadre de la conférence "Vers la fin du Fleet Manager". Il nous présente aujourd'hui ses principaux challenges.
"Notre flotte est actuellement composée de 110 voitures, surtout pour la direction, le management, les équipes Sales & Marketing" débute Bart Borloo. Il appelle ces véhicules, des "voitures de rémunération", en opposition aux voitures de fonction que conduisent les promoteurs de la marque, qui eux n'ont pas le choix : une seule couleur, une marque, un modèle fixé. Pour la direction, quasiment tout est possible, à savoir des breaks, SUV, citadines, etc.
Au quotidien, une de ses problématiques majeures est le dépassement de budgets : "on peut maîtriser les budgets de leasing qui sont liés et repris dans le contrat avec le loueur. Par dépassement, j'entends les frais supplémentaires, coûts qui ne sont pas directement liés au contrat" précise le Fleet Manager. "Par exemple, certains ne respectent pas la Car Policy en vigueur dans notre société en prenant une voiture de remplacement, il y a également les petits dégâts, etc, qui génèrent des frais facturés par le loueur en dehors de notre contrat".
Bart Borloo nous parle également d'une complexité liée à la TVA : "nous avons 110 véhicules, mais 10 numéros de TVA différents, ce qui entraine une difficulté administrative supplémentaire". Afin de réduire ces challenges, Carlsberg a opté pour un loueur unique : "l'objectif, avec un seul intermédiaire était de trouver un accord au niveau des frais – le contrat de leasing – géré par la société et qui correspond donc à une diminution de ma charge de travail…pour que je puisse désormais me concentrer sur la stratégie, et non plus sur l'opérationnel" ajoute Bart Borloo. Le défi est désormais de garder un bon équilibre entre la sous-traitance et le contrôle. Il n'y a pas de doute, la fonction de Fleet Manager est de plus en plus tactique comme le confirme M. Borloo.
