ESSAI – Après sa cousine Peugeot 208, la Citroën C3 adopte à son tour les nouveaux trois-cylindres de la famille EB. Sans surprise, la greffe s'avère réussie. L'avenir semble prometteur pour cette lignée de blocs dont les futures versions adopteront injection directe, arrêt-démarrage automatique et turbo.
Jusqu'ici, la Citroën C3 devait se contenter, en entrée de gamme, de moteurs quatre-cylindres plus vraiment de première jeunesse. Les 1.1 60 ch et 1.4 75 ch proposés jusque-là étaient en effet issus de la famille TU, dont les origines remontent au lancement de l'AX… En 1986 ! Autant dire que le besoin d'un nouveau bloc d'entrée de gamme, plus performant et moins gourmand, devenait pressant. Logique de groupe oblige, la C3 adopte donc les nouveaux trois-cylindres de la famille EB, récemment inaugurés par la Peugeot 208. Si la citadine aux chevrons a droit à ces moteurs avec quelques mois de retard, c'est d'une part pour une raison de montée en cadence et d'autre part, pour ne pas que les usines soient perturbées par l'arrivée simultanée de trop de nouveautés. Quoiqu'il en soit, les blocs sont absolument identiques sur la 208 et la C3.
A l'aise dans la 208, le 1.2 VTi 82 ch (nom de code EB2) anime sans difficulté la C3, aussi légère que la 208 à moteur équivalent (975 kg dans le cas qui nous intéresse). Suffisamment élastique, le trois-cylindres accepte de reprendre dès 1.500 tr/min. Sans se montrer rageur à l'approche de la zone rouge (qui débute à 6.500 tr/min), il délivre un bel agrément et des reprises plus que convenables pour un moteur de cette puissance. Le tout avec une sonorité plutôt sympathique mais pas envahissante et des vibrations bien contenues grâce à l'arbre d'équilibrage (absent sur la version 1.0 68 ch).
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