Avec la nouvelle i30, Hyundai compte bien s’imposer parmi le top 5 des compactes Européennes. Le constructeur coréen s’est-il donné les moyens de rivaliser avec les stars de la catégorie ? Premier match face à la Ford Focus.

La première avait marqué les esprits. La seconde génération de Hyundai i30 vient renforcer l’image de marque du constructeur coréen, avec pour mot d’ordre la qualité. Exit le look has been et les plastiques cheap… place à la modernité. La firme coréenne s’est donc donné les moyens de réussir son pari en gratifiant l’i30 d’un faciès séduisant dans la lignée de la gamme actuelle (IX35, i40, Veloster). Un look qui rompt avec la monotonie du segment des compactes généralistes dominé, entre autres, par la Focus.La berline compacte germano-américaine, vit actuellement sa troisième génération. Et si son style est si consensuel, ce n’est pas un hasard. Au lancement le constructeur s’est fixé comme objectif d’en faire la Ford la plus vendue de la planète avec 120 marchés à la fois. Fini donc de céder aux caprices des différents marchés, Ford entend conquérir le Monde avec un seul et même produit. Cette stratégie mondiale, avec un style unique pour plusieurs marchés, permet ainsi de réduire de façon conséquente les coûts de développement.

À l’inverse de l’i30 qui reprend trait pour trait les bases de son ancêtre, la Focus, elle, repose sur une nouvelle plateforme (C1) capable d’être déclinée en 9 variantes. Commercialisée en 3 carrosseries (5 portes, 4 portes et break), la compacte Européenne délaisse volontairement la déclinaison 3 portes. Très peu diffusée sur les précédentes générations.Du haut de ses 4,30 m, la nouvelle Hyundai i30 brille essentiellement par ses côtes intérieures. Ce sens de l’accueil est confirmé par la taille du coffre (378 litres), celle des places arrière et les multiples rangements dissimulés dans l’habitacle. Ce qui place la nouvelle Hyundai i30 dans la bonne moyenne du segment. Idéale pour une petite famille ou un couple. Pourtant plus grande avec 4,36 m sous la toise, la Focus affiche une habitabilité en retrait et notamment aux places arrière. On est déçu par l’espace aux jambes et la garde au toit. Que dire du volume de coffre en retrait (363 litres) et de la position de conduite, exécrable selon nous en raison d’une console centrale trop imposante.

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